Le comédien Waly Dia est de passage en Belgique avec son one man show « Une heure à tuer » le 21 octobre 2024 à Liège, le 18 décembre 2024 à Bruxelles et le 28 mars 2025 à Namur.
Rencontre avec l’humoriste.
Que va-t-on voir dans votre spectacle ?
On va voir les problèmes, j’aime quand ça pique un peu.
Adaptez-vous votre spectacle en fonction du pays ?
J’essaie de me renseigner dans le pays dans lequel je viens. Vous avez toujours nos problèmes avec un an de décalage.
Sur votre affiche, on voit des choses écrites sur votre visage. Pourquoi avoir fait cela ?
Il y a des indices sur le spectacle, sur les thèmes.
Est-ce que la télévision est encore nécessaire pour réussir dans l’humour ?
Absolument pas, on a gagné en liberté grâce aux réseaux sociaux. La télé n’est plus le vecteur principal pour exister.
On vous voit rarement à la télévision, pour quelle raison ?
On me voit moins, les gens n’ont plus besoin de me voir à la télé pour me suivre. À la radio, on a fait ça le temps qu’on a pu, mais on n’était pas les bienvenus. Je vais peut-être bientôt me faire virer d’Instagram.
Un humoriste doit-il être neutre politiquement ?
C’est impossible. Accepter la politique en cours, c’est déjà avoir un parti. Tout est politique. C’est impossible de ne pas l’être. La neutralité n’existe pas.
Vous avez été interdit d’affichage à cause de la politique. Trouvez-vous ça légitime ?
Je ne sais pas si c’était légitime mais c’était légal. La campagne était plus efficace pour moi. Cela a eu un impact qui équivaut à des millions d’euros. Je n’ai rien dépensé et j’ai eu le résultat.
Avez-vous des projets à venir dans des séries ou des films ?
Oui, je développe de mon côté quelque chose. J’écris une série et un film. Je prends mon temps. On développe l’histoire pour avoir une version finale pour se lancer l’année prochaine.
Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :
