Vincent Lagaf : «J’avais suffisamment de métier pour ne pas utiliser la corde sensible»
Vincent Lagaf vient de sortir un livre intitulé : « Je m’appelais Franck ». Il raconte sa vie entre son adoption, son changement de prénom, son adolescence et sa vie à la télévision.
Rencontre avec l’animateur.
Dans votre livre, vous parlez très régulièrement de la mort, elle vous entoure que ce soit pour vous ou pour vos proches. Avez-vous encore peur de la mort ?
C’est une copine. J’en ai fait les frais. Je suis passé de l’autre côté deux fois dans ma vie mais je ne m’en souviens pas. Je respecte la mort mais je ne crains pas de mourir. Je n’ai pas peur mais j’ai un grand respect pour elle.
Vous avez changé de prénom à l’âge de 3 ans. Avez-vous pensé à vous appeler Franck comme nom de scène ?
Jamais. Franck m’appartient. Je n’avais aucune raison de le dire. J’avais suffisamment de métier pour ne pas utiliser la corde sensible.
Vous avez enlevé 500 pages entre votre manuscrit et le livre tel qu’il est publié. Quelle partie avez-vous décidé de zapper ?
Il fallait enlever des choses. C’était une partie sur les très mauvaises fréquentations que j’ai eues entre 17 et 19 ans. C’était un milieu où tu marches droit ou tu ne marches plus. J’ai rencontré des personnes qui sont encore en prison, le milieu du grand banditisme, qui ont été recherchées. Je ne voulais pas régler mes comptes donc j’ai aussi enlevé des choses sur ça.
Êtes-vous ingérable comme certains le disent ?
Avec Patrick Le Lay (ndlr : ancien PDG de TF1), on en est presque venu aux mains. C’était cash l’ambiance à TF1. Je me souviens d’avoir été tête contre tête avec Le Lay. À partir du moment où tu me montres ce que tu me reproches, je vais t’écouter. Si tu viens m’expliquer des choses sur quelque chose que tu ne connais pas, alors je vais t’envoyer chier. Tu ne me fais pas perdre mon temps. Je ne suis pas ingérable. Pas un seul mec sur le plateau du «Bigdil» ne peut vous dire que je suis ingérable.
Son retour au théâtre, le Bigdil, ses projets à la télé… L’intégralité de l’interview de Vincent Lagaf :
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