Vaimalama Chaves : «Je crève la dalle, mais je suis musclée !»
Après Miss France, Vaimalama Chaves (29 ans) se lance un nouveau défi. Elle se présente à Miss Bikini Fitness, un concours qui se tient les 13 et 14 septembre.
Rencontre avec Vaimalama Chaves.
En quoi consiste Miss Bikini Fitness ?
C’est un défi sportif qui consiste à aller cultiver un maximum ses muscles. Il y a une prise de masse, la sèche et la décharge.
Comment va le moral après une perte de huit kilos ?
J’ai du mal avec ma vie sociale. Je suis allée chez mon chéri, j’ai dû rester à table lors du dessert et on me demande si j’en veux… Sauf que je n’ai pas le droit d’en prendre, c’était comme ça à plusieurs reprises. Je commence à devenir irritable. J’ai préféré partir, je ne peux pas être méchante comme ça. Je suis méchante avec moi, cela suffit largement.
Avez-vous souffert des critiques liées à votre physique ?
C’est toute ma vie. Depuis toute petite, on m’a dit que j’avais un gros ventre. Aujourd’hui, j’ai des abdos mais j’ai encore l’impression que mon ventre est gros. Ce sont des adultes qui me faisaient des remarques comme celle-ci. J’étais plus large que ça étant petite. Les enfants me critiquaient sur mon prénom. Quand je suis devenue Miss France, tout le monde a donné son avis. On me critiquait sur ma cellulite. C’est redondant, cela m’énerve. Je ne viens pas dire aux gens qu’ils sont stupides, alors pourquoi viennent-ils me dire que je suis grosse ?
Sur vos réseaux sociaux, vous avez déclaré atteindre le même poids que lors du concours Miss France. En quoi votre perte de poids est-elle différente de la période Miss France ?
Cela n’a rien à voir. Je pèse 68 kilos et je suis contente. Je crevais la dalle pour Miss France. Maintenant aussi mais au moins je suis musclée. Pour Miss France, on me disait en permanence que je devais revenir à mon poids de Miss Tahiti. Aujourd’hui, je me concentre sur le sport.
Avez-vous pensé à revenir à Tahiti pour y vivre ?
Je ne suis pas encore assez riche pour avoir cet avis. C’est clairement une question d’argent. L’immobilier à Tahiti est équivalent à Paris. Si je rentre, je dois vivre chez mes parents, et là c’est mort. Je veux avoir ma liberté, vivre comme je l’entends, simplement. C’est une partie de ma vie, c’est un sacrifice ponctuel qui dure un peu longtemps mais je retournerai en Polynésie.
Avez-vous déjà refusé des projets parce que vous n’aimiez pas quelque chose ?
Un jour, on m’a proposé un gros contrat et j’ai dit non car je n’utilisais pas les produits en question. On m’a dit de penser à l’argent. Mais je vais mourir un jour, donc je ne vais pas l’emmener avec moi cet argent… Je suis contente de ne pas l’avoir fait. C’était un contrat à 100.000 euros.
Retrouvez l’intégralité de l’interview ci-dessous :
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