Thomas Van Hamme s’est confié à notre journaliste David Barbet et à la juge Anne Gruwez dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez» à écouter sur Auvio.
Rencontre avec l’animateur.
Dans ce livre, vous évoquez avoir subi un viol quand vous étiez enfant. Avez-vous pu en parler avant ce livre ?
J’en ai parlé à ma mère, elle ne m’a pas cru. Depuis que le livre est sorti, cela crée un tsunami dans ma famille. Le plus dur est de se faire entendre en tant que victime dans sa famille, les gens ont du mal à accepter ça. Il y a sûrement une forme de culpabilité de ne pas avoir fait quelque chose. Je suis confronté à ça. On me demande si je ne raconte pas n’importe quoi, si c’est bien ça que j’ai vécu. Beaucoup de victimes ne parlent pas car on ne veut pas les entendre.
Dans le livree, vous racontez aussi avoir fait un chemin chamanique. Peut-on parler de bad trip à un certain moment ?
Ce n’est pas un bad trip, j’ai pris des psychédéliques dans un cadre cérémonial avec des chamans en Amazonie. Il ne faut pas faire ça avec n’importe qui et n’importe comment. C’est loin d’être une partie de plaisir. Ils vont chercher des traumatismes, on va les revivre. C’est un état de sidération.
Cet automne, vous avez fait votre grand retour dans les médias avec la RTBF. Cela vous manquait ?
J’ai un goût du spectacle, je m’y perdais au fur et à mesure des années. Le retour n’est pas si simple pour moi, je suis content de faire trois émissions par an. Cela peut réveiller chez moi des anciennes blessures, je n’ai pas envie de m’investir dedans, je suis content de vivre la moitié de l’année loin de l’agitation, là où personne ne me reconnaît.
Thomas Van Hamme livre son expérience et parle de son parcours dans un livre intitulé « L’Éveil ».
Découvrez un extrait de l’interview en vidéo :
