Thomas Isle : «Je n’ai pas envie de m’enfermer dans une case»
Chaque samedi à 11h40 sur France 5, Thomas Isle présente «Samedi à tout prix». L’émission aura le droit à sa déclinaison en prime le mardi 8 mars à 21h sur France 5.
Quelle différence l’émission hebdo et le prime que l’on va découvrir ?
C’est très différent. Le samedi, c’est essentiellement une émission de plateau même s’il y a des reportages. Pour le prime time, on a pris le parti pris de faire un tout en images, on va à la rencontre des gens pendant 90 minutes. On a 5 numéros prévus dans l’année.
Vous animez une émission sur la consommation au sens large du terme. Avez-vous changé des choses dans votre vie personnelle suite à l’émission ?
Je passe plus de temps à faire mes courses, je me pose des questions sur ce que je mets dans mon caddie. Ce n’est pas indispensable d’avoir du coton jetable à la maison, d’avoir un emballage autour des bananes, je me tourne vers le bio aussi.
Quelle émission existante aimeriez-vous animer «à tout prix» ?
J’aime beaucoup l’émission « On est en direct » de Laurent Ruquier. Je rêve d’animer un talk qui mêle culture et politique.
Vous êtes un vrai spécialiste des médias, vous regardez beaucoup ce qui peut se faire à la télévision. Avez-vous un programme en tête, une adaptation d’un programme étranger que vous aimeriez proposer ?
Je faisais ce métier de veille quand je travaillais dans la production. On a du mal à apporter un nouveau souffle à la télévision. J’ai vu des choses dans l’humour, l’improvisation qui sont très bons, je ne peux pas vous dire quoi pour qu’on ne me le pique pas (rires). Il y a une place en hebdomadaire dans ce domaine-là. J’ai développé un concept autour de ça, j’espère le vendre à France Télévisions.
Pourquoi «La Quotidienne» (ndlr : l’émission qu’il a animée chaque midi jusqu’à l’an dernier) s’est-elle arrêtée ?
C’est une question financière. France Télévisions avait besoin d’argent. C’est tombé sur nous. Ils ont compensé cela avec « Samedi à tout prix » et les 5 prime time. C’est la vie de la télé.
L’interview intégrale en vidéo ci-dessous (si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez sur « Regarder sur Facebook ») :
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