Thibaut Roland : «Il faut assurer la continuité des Pigeons»
Du changement à la présentation d’«On n’est pas des pigeons» à partir de ce lundi 21 mars. Benjamin Maréchal a quitté l’émission de La Une, il est remplacé par Thibaut Roland et Fanny Jandrain. Pour Télépro, Thibaut Roland nous dit tout sur ce qui attend les téléspectateurs des Pigeons.
Dans notre dernière étude Qualimat, «On n’est pas des pigeons» arrive en tête dans la catégorie magazines d’infos. Qu’est-ce qui fait la force de l’émission ?
L’émission a fêté ses 10 ans la saison dernière, on est rentré dans le quotidien des gens. On peut sortir et entrer quand on veut dans l’émission. On n’est pas obligé de le prendre dès la première minute. Les Pigeons ont une exigence dans le contenu tout en étant populaire dans le bon sens du terme. On compte aussi sur la communauté pour avoir les bons plans.
Le pouvoir d’achat est au cœur des préoccupations des Belges. Allez-vous en faire plus dans les prochaines semaines ?
De mon côté, il y a cette envie d’en parler plus. Aujourd’hui, Benjamin est encore le propriétaire. Il faut le respecter jusqu’au bout. Benjamin voulait recoller l’émission à la réalité. Il ne faut pas toucher aux piliers de l’émission par la suite. Il faut préserver son héritage.
Quelle émission aimeriez-vous présenter à part les Pigeons ?
Aucune. Je suis comblé pour l’instant. Je n’ai plus d’envie particulière. Je suis au pied de l’Everest, on verra plus tard ce qu’il y a derrière. En tant que téléspectateur, j’aime bien «Quotidien» ou «C à vous».
Pourquoi avez-vous quitté RTL-TVI en 2017 ?
«De quoi je me mêle» s’est arrêté et j’ai eu la proposition pour «On n’est pas des pigeons». À RTL, on m’a proposé des émissions le week-end et je me demandais ce que j’allais faire la semaine. J’aime l’adrénaline des émissions quotidiennes. C’est difficile de sortir de ce rythme de travail.
Votre compagne, Anne Ruwet, est à RTL. Est-ce possible de vous voir animer une émission ensemble un jour ?
Rien n’est impossible. L’équilibre est bon comme ça, chacun veille sur l’autre. Ce n’est sûrement pas dans les cartons, il n’y a pas de désir commun.
Comment avez-vous appris le départ de Benjamin Maréchal ?
Benjamin m’a appelé la veille de la sortie dans la presse. Il m’a dit qu’il allait faire un choix de carrière différent. J’ai eu un moment de sidération. Contrairement à d’autres dans l’équipe, je ne m’y attendais absolument pas.
Il y a eu beaucoup de rumeurs sur la succession de Benjamin Maréchal, comment avez-vous vécu cela ?
J’ai lu les différentes rumeurs dans la presse. Peut-être qu’on est le deuxième, troisième, quinzième choix dans la liste, je m’en fiche un peu car le défi est le même. On doit se concentrer sur l’essentiel et faire le boulot.
Comment va se passer le duo avec Fanny Jandrain ?
On va faire confiance au naturel. On se connaît bien depuis trois ans. S’il y a le moindre problème, on va s’en parler directement. L’émission fonctionne sur l’esprit de bande, il faut garder ça.
Quels changements pourra-t-on voir dans l’émission ?
Il faut profiter de la fin de saison pour tester des choses. Les Pigeons 3.0, ça ne sera pas pour le 21 mars. Il faut assurer la continuité. On a neuf semaines pour se roder, pour tester une nouvelle idée, une nouvelle séquence, des nouveaux chroniqueurs. Je ne crois pas trop aux révolutions en télévision. C’est le changement dans la continuité.
Vous étiez deux chroniqueurs de l’émission. Est-ce que cela pose un problème de chroniqueurs autour de la table ?
Je pense que l’idée est d’avoir plus de chroniqueurs que d’animateurs (rires). Pourquoi pas tester de nouveaux visages aussi. Les coaches ne peuvent pas être aussi nombreux que les joueurs.
L‘interview intégrale en vidéo ci-dessous (si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez sur « Regarder sur Facebook ») :
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici