Dès ce mardi à 20h35, La Une propose une nouvelle série avec un univers très dark, «L’Absente». On y retrouve entre autre la jeune comédienne belge Salomé Dewaels, Clotilde Courau ou encore Thibault de Montalembert. Rencontre avec ce dernier, rendu populaire grâce à «Dix pour cent».
En quoi consiste l’histoire ?
Une petite fille a disparu. Le film commence dix ans plus tard avec une femme retrouvée amnésique et qui ressemble à la petite fille disparue. On la ramène dans une famille qui a explosé après la disparition de la fillette.
C’est une série très originale, le téléspectateur est en permanence bouleversé. C’est assez rare de voir ça pour une série française…
Les séries françaises ont un défaut, c’est de vouloir tout expliquer. C’est bien de ne pas tout comprendre et de mettre en place un puzzle. Pendant le tournage, on a enlevé du dialogue pour faire parler l’image. On est plus proche d’une conception de cinéma que de télévision.
Vous avez explosé aux yeux du grand public à 50 ans, comment l’expliquez-vous ?
En ce qui concerne les hommes, la popularité n’arrive que quand vous êtes en adéquation avec votre âge physique. Mon agent me l’a toujours dit que cela allait arriver plus tard. J’en avais besoin pour mon ego mais ce n’est pas mon but de carrière. J’ai toujours fait ce que je voulais. Ce qui m’intéresse, c’est l’humain.
Est-ce que «Dix pour cent» va revenir ?
Il n’y aura pas de saison 5 de «Dix pour cent» mais il y aura un film soit pour la télé, soit pour le cinéma. Il est en écriture, ça se tournera au printemps j’espère. C’est possible qu’une partie soit tournée aux États-Unis. J’étais assez content que la série se termine, il faut éviter de faire la saison de trop. On a eu un objet excellent, il ne faut pas déchoir par rapport à ça. Je ne suis pas certain de vouloir refaire une autre saison. Le problème, c’est qu’on a eu tous les guests possibles.
Découvrez l’intégralité de l’interview :
