Stéphane Thebaut : «Je me sens bien dans « La Maison France 5″»

Il anime depuis quasiment 20 ans «La Maison France 5» sur France 5. Stéphane Thebaut nous a accordés une interview. 

Dans l’émission «La Maison France 5», vous parlez du patrimoine, des paysages, des métiers artisanaux, de décoration… C’est le bon mélange pour attirer le public France 5 ? 

Je crois qu’on a réussi à fédérer car on est le programme le plus généraliste concernant l’habitat. La recette fait que chacun peut s’identifier à un moment donné dans l’émission. 

Quasiment vingt ans à l’animation de cette émission, n’y a-t-il pas de lassitude ? 

L’émission est faite de rencontres et de maisons différentes, je ne peux pas me lasser de ça. Si vous vous intéressez à la nature humaine, ce qui est mon cas, vous ne pouvez pas vous lasser. Si je m’étais axé seulement sur les techniques de constructions, de l’habitat, je pense que j’en aurais fait le tour après avoir fait 4.000 maisons. L’émission a aussi évolué dans la durée, on est passé de 26 minutes à 1h30 avec des nouvelles séquences. On a rajouté des rencontres avec des artisans etc…

Vous avez animé «Tout vu, tout lu» sur France 2 de 2003 à 2005. C’était un jeu sur l’actualité. Est-ce que ça vous a plu d’animer un jeu ? 

Cela m’a plu pendant le temps que je l’ai fait. C’est un exercice assez répétitif. À un moment donné, me retrouver enfermé sur un plateau télé à tourner des émissions à la queue leu-leu, cela n’est pas fait pour moi. Le fait d’être à l’extérieur dans «La Maison France 5», de rencontrer des gens différents et dans des sites différents, cela m’apporte beaucoup plus à titre personnel que de me retrouver sur un plateau de télévision. 

Est-ce qu’on vous a proposé autre chose à animer ? 

On m’avait approché pour animer de la téléréalité. Ce n’est pas ma tasse de thé. […] C’était les prémices de la téléréalité et j’avais répondu : «J’ai des enfants et je n’ai pas envie que mes enfants se fassent chambrer». On m’a expliqué que c’était super, que cela allait permettre aux gens de réfléchir avant de s’engager. Pour moi, le seul prétexte c’était de mettre des hommes et des femmes dans une piscine à moitié à poil et de faire en sorte que ça se trompe. 

Si vous voulez en savoir plus, voici l’interview à découvrir en deux parties, ci-dessous :