Sébastien Thoen : «Un humoriste peut encore tout se permettre à l’antenne… s’il est soutenu par son patron !»»
L’humoriste français débarque cette semaine à Bruxelles avec l’équipe des «Grosses têtes» pour célébrer les 30 ans de Bel RTL. L’occasion d’une interview entre premier et second degrés.
Ce mardi, les Grosses têtes débarquent à Bruxelles pour enregistrer une émission spéciale Belgique au Cirque Royal. Parmi les pensionnaires, on retrouvera Sébastien Thoen.
Comment êtes-vous arrivé dans l’équipe des Grosses têtes ?
J’ai envoyé un message à Laurent Ruquier pour le remercier de parler de moi, de me soutenir après mon départ de Canal+. Dans mon message, je lui dis que ça ferait plaisir à ma mère de m’entendre dans «Les Grosses têtes». Il m’a répondu en me disant qu’il faisait des tests en juin et me voilà dans l’émission.
En 2021, est-ce qu’on peut tout se permettre dans l’humour ?
On peut dire ce qu’on veut si on s’en fout des réseaux sociaux. On ne maîtrise pas tout. À RTL, on n’est pas accusé d’être au premier degré. Dans l’industrie du spectacle, ce sont des commerciaux et financiers qui dirigent ; avant il y avait des gens qui connaissaient le monde du spectacle. Si tu n’es pas soutenu par ton patron, tu ne peux pas tout dire.
En début d’année 2022, on va vous retrouver dans la nouvelle émission de Thierry Ardisson « Hôtel du temps ». Pouvez-vous nous en dire plus ?
C’est un nouveau projet, c’est un hôtel magique. Les plus grandes icônes de l’Histoire sont dans l’Hôtel. Thierry va les interviewer, il va croiser François Mitterrand, Lady Di, Jean Gabin. C’est très imagé. Je suis le concierge, à la réception. Je suis au courant de ce qui se passe dans l’Hôtel. C’est un joli projet.
Le sketch qui lui a valu son licenciement de Canal +, la différence entre Thierry Ardisson et Laurent Ruquier, le public belge… Découvrez l’intégralité de l’interview :
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