Sara De Paduwa : «C’est l’horreur pour moi de me regarder à l’écran»
Sara De Paduwa s’est confiée à notre journaliste David Barbet et à la juge Anne Gruwez dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez» à écouter sur Auvio.
Rencontre avec l’animatrice.
Vous avez passé une partie de votre enfance dans une famille d’accueil où l’ambiance n’était pas très joyeuse. Comment avez-vous su relever la tête ?
J’ai fait le deuil de ça, on ne sait pas revenir en arrière. Je me suis construite autrement. La vie m’a gâtée car j’aurais pu mal finir. Je n’ai pas eu une protection parentale, j’ai vécu des choses très jeune. Il y a une période compliquée de ma vie à 20 ans car j’ai tout repris dans le visage, j’ai dû faire une thérapie. La porte ne se ferme jamais. Cette dame d’accueil qu’on appelait Bobonne nous a fait beaucoup de torts.
Comment votre sœur a-t-elle vécu cette période ?
Ma sœur est en Australie, cela peut ressembler à une fuite, c’est compliqué. Tout le monde n’est pas armé de la même façon. On n’est pas beaucoup en contact. Aujourd’hui, on ne se comprend plus avec ma sœur.
Vous êtes animatrice sur La Une. Envisagez-vous d’arrêter la télévision ?
Pas tout de suite, je ne sais pas encore quand, même si je l’ai en tête. J’ai envie de faire autre chose. Mais elle fait partie de moi pour l’instant. La télévision est un passage. Ce n’est pas un rêve de gosse pour moi, c’est l’horreur pour moi de me regarder à l’écran.
Si la France vous appelle pour faire de la télévision, seriez-vous partante ?
Si j’ai un coup de fil de la France avec un super projet, je vais y aller car c’est la consécration. J’aimerais bien animer un jeu. Je n’ai peut-être pas le bon profil pour la France.
Retrouvez Sara De Paduwa dans « Le 6-8 » sur La Une de 6h à 8h du lundi au vendredi
Découvrez un extrait de l’interview en vidéo :
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