Sandrine Quétier s’est confiée à notre animateur David Barbet et à la juge Anne Gruwez, dans le cadre du podcast «Face à la juge Gruwez», à écouter sur Auvio.
Rencontre avec l’animatrice et chanteuse.
Vous êtes passée d’animatrice à chanteuse, vous avez fait de votre passion un nouveau métier. Comment voyez-vous cette nuance entre le métier et la passion ?
Mon métier d’animatrice me permettait de très bien gagner ma vie. Ce n’était pas ma passion. C’était formidable, mais cela ne m’animait pas intérieurement.
On voit beaucoup d’artistes faire le chemin inverse. Que pensez-vous de ce changement de rôle ?
Il n’y a pas de règle. Chacun doit faire en son âme et conscience. Si quelqu’un est attiré par un métier, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas le faire.
Vous étiez très timide pendant votre enfance, comment êtes-vous sortie de votre bulle ?
J’étais une enfant très timide à la limite des syndromes autistiques. Quand mes parents ont déménagé, j’ai commencé à m’ouvrir. À 8 ans, je pleurais rien qu’à l’idée d’aller chercher du pain. J’étais toujours malade, j’allais en cure régulièrement. Je pouvais faire une conjonctivite pendant un an. C’était psychologique.
Dans votre carrière, avez-vous craint de vous faire remplacer par quelqu’un qui n’était pas issu des médias ?
Absolument pas. Je ne raisonne jamais comme ça. Je me réjouis pour les autres. Je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir été volée.
Le métier de la télévision est-il difficile pour les femmes ?
Comme dans tous les domaines. Il y a un prisme différent, c’est un métier de paillettes.
Est-ce que des chaînes ont essayé de vous faire revenir à l’antenne ?
Oui, bien sûr. Il y a quelques semaines, des responsables de M6 m’ont contactée pour me demander si j’avais envie de revenir à l’antenne. J’ai répondu très poliment que c’était ma vie d’avant et que j’aspirait à autre chose pour mon futur.
Sandrine Quétier vient de sortir un nouvel album intitulé « Hard to Follow ».
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