Sacha Daout : «Une opération comme CAP48 nous remue dans nos certitudes»

Sacha Daout est un vrai fan de musique ! © RTBF /Fred Guerdin
David Barbet Animateur

Ce samedi à 18h30 sur La Une, le jeu «Les Associés du week-end» accueille des personnalités de la RTBF au profit de CAP48. Sacha Daout y participera. Rencontre avec le journaliste de «QR». 

Vous participez pour la bonne cause à une émission musicale, vous êtes un passionné de musique ? 

Je suis fan de certains types de musiques. J’ai du mal avec du métal ou l’électro. Je n’ai rien contre un petit air de musique classique. J’aime beaucoup U2, Bruce Springsteen ou encore Mylène Farmer. 

Vous animez des débats avec des politiques. Aimeriez-vous faire de la politique ? 

Non, je pense que c’est deux mondes différents. Quand on est journaliste, on doit rester journaliste. Je ne suis pas courtisé, personne n’arrive à me cataloguer dans tel ou tel parti. C’est un signe de neutralité. 

À votre avis, comment la société va-t-elle évoluer ? 

Je suis un peu inquiet. La crise sanitaire a révélé deux choses. La solidarité est incroyable en Belgique, la gestion des masques a été ridicule. On a réussi l’exploit d’avoir plus de ministres des masques que de la santé, cela traduit un vrai problème dans la gestion d’une crise. Les inondations ont montré qu’on n’a pas retenu quelques leçons. Une fois de plus, c’est la solidarité qui a dû pallier à une série de manquements de la part des politiques. Sur les vaccins, il y a des gens qui ont traficoté l’opinion en s’appelant « nouveaux médias ». C’est dangereux, manipulateur et scandaleux. Cela fonctionne chez des gens inquiets. Ce sont des discours qui divisent, les « anti » ont trop de place dans notre société aujourd’hui. 

Vous aimez avoir sur votre plateau des contradicteurs. Êtes-vous le Cyril Hanouna belge ? 

Je crois que Cyril Hanouna écrit les clashs et buzzs. J’ai l’impression d’être devant une émission ultra scénarisée, des clashs ultra préparés. On est dans l’excès, l’insulte et la grossièreté. Ce n’est pas dans cette société que je veux vivre. Cyril Hanouna se nourrit des clashs et buzzs. Moi, je fais de la vraie télé réalité, je ne sais pas ce que vont dire mes interlocuteurs. C’est nettement moins rigolo mais c’est du vrai débat. Je suis aux antipodes de Cyril Hanouna sur la forme et le fond. Mon amour-propre ferait que je n’y mettrais plus les pieds sur le plateau de Cyril Hanouna en tant que chroniqueur. Il y a du rabaissement humain que je n’aime pas chez Cyril Hanouna, ce n’est pas comme ça que je traite mes équipes. 

Découvrez l’interview en intégralité de Sacha Daout :

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