Robert Charlebois : «”The Voice”, c’est comme tirer sur une fleur pour essayer de la faire pousser plus vite»
Robert Charlebois sera en concert le 11 décembre au Cirque Royal à Bruxelles et le 12 décembre au Forum de Liège, avec le spectacle «Charlebois, Ducharme et les autres».
Rencontre avec le chanteur.
Qu’est-ce qu’on trouve dans la tête de Robert Charlebois ?
De la poésie. La poésie est la courtoisie de l’âme. On est dans une société malade, le rap peut servir à véhiculer de la haine. On a besoin d’amour et de la poésie. Je réfléchis à des nouvelles chansons comme Taylor Swift. Je suis en avance sur Taylor Swift.
Quel est votre avis sur les émissions comme «The Voice» ?
C’est comme tirer sur une fleur pour essayer de la faire pousser plus vite. Cela n’a aucun sens. Leur carrière ne dure pas plus d’un an. On est à l’époque des chanteurs jetables.
Aimez-vous l’époque actuelle ?
On était des innovateurs dans les années 70. Le rap n’est pas ma tasse de thé. Ce que je préfère dans le rap, c’est quand ça s’arrête. Il y a des enfants qui font écouter mes chansons pour faire chier les parents. Moi, j’aime le silence car c’est de plus en plus rare. On a de la musique partout même dans les restaurants.
Qu’est-ce qui vous motive encore à faire de la scène à 80 ans ?
C’est une passion, je n’ai pas besoin d’argent. Je comprends la pénibilité d’un travail. Charles Aznavour m’avait dit qu’on avait la pénibilité du travail en parlant aux journalistes. Cela nous permet de faire le métier qu’on aime, c’est pire de jouer dans une salle vide. Je suis un compositeur classique après cinquante ans de carrière.
Retrouvez l’intégralité de l’interview ci-dessous :
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