Plastic Bertrand revient avec un show sur le thème des années 1980, «Ambiance 80», à voir au Country Hall de Liège le 14 décembre.
Rencontre avec l’artiste.
À quoi peut-on s’attendre dans cette soirée années 80 ?
C’est un délire de 2h30 avec 10 artistes. Le spectacle se passe aussi avec le public. On fait un show ensemble avec les tubes des années 80.
Vous avez 70 ans. Est-ce que vous envisagez de prendre votre retraite ?
Non, pas du tout. Je suis booké jusqu’en 2026. J’ai des projets. Il y aura peut-être un nouvel album à venir. Je ne peux pas imaginer ma vie sans les concerts.
Avez-vous le sentiment d’avoir réussi votre vie ?
Je suis un débutant, je débute ma carrière. Il y a un parcours mais j’ai encore des choses à faire. Je n’aime pas regarder dans le rétroviseur. J’ai l’impression de ne pas avoir fait grand-chose.
Pourquoi avoir fait le choix de prendre un nom de scène ?
Mon vrai nom est très loin de moi. Tout le monde m’appelle Plastic. Il me semblait évident d’inventer un monde avec un autre nom.
Vous avez un lien particulier avec l’Ukraine via votre maman. En quoi l’Ukraine est en vous ?
Ce sont mes racines. Je n’avais pas ressenti cela avant la guerre en Ukraine. J’avais un besoin de me sentir ukrainien. Quand j’avais 13 ans, j’avais dit à ma maman que j’allais l’emmener en Ukraine. Quelques années plus tard, j’ai été sur place avec elle pour aller voir ma grand-mère. C’était le moment le plus fort dans ma vie. C’était la première fois que je voyais ma grand-mère, c’est la plus belle chose que j’ai pu faire dans ma vie.
La rumeur dit que vous n’êtes pas l’interprète de «Ça plane pour moi». Que répondez-vous à cela ?
C’est des conneries. On me prend souvent là-dessus. Je faisais déjà de la musique. Je suis un artiste. Ce qui se passe en studio, ce n’est pas du tout ce qu’on peut imaginer. C’est bien moi qui chante sur le titre. C’est moi qui chante et qui danse aussi.
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