Le médecin légiste liégeois Philippe Boxho a sorti son troisième livre intitulé «La Mort en face».
Rencontre avec le raconteur.
Que va-t-on retrouver dans ce troisième livre ?
La même chose que dans le deuxième. Je raconte des histoires. Ici, ce sont des histoires vraies que j’ai romancées pour ne pas que les gens se reconnaissent.
Est-ce que ce sont vos histoires ?
Ce sont mes histoires, il y a encore du stock. Je peux en faire deux. Ce que les gens aiment bien, c’est que ce sont mes histoires. Un journaliste a eu un doute, j’ai dû lui montrer les photos des histoires. Il m’a cru par la suite.
En plus d’être médecin légiste, vous avez un nouveau métier avec une notoriété croissante. Est-ce facile comme métier ?
Non, il n’est pas facile. Je n’ai pas envie de décevoir. On essaie d’être bien en permanence. Il faut être de bonne humeur tout le temps.
Qu’est-ce qui vous attire dans la mort ?
Ce n’est pas la mort mais la recherche de la cause du décès. On est là pour faire un travail sur une enquête.
Est-ce qu’une série pourrait voir le jour avec vos histoires ?
Oui, il y a des gens qui se présentent pour faire une série pour la télévision. Je refuse de jouer dans la série. Pour l’instant, ce sont des projets. Cela me semble fou. On parle d’une série avec plusieurs épisodes avec une chaîne française. Il y a un agent qui gère tout ça. L’homme sage est l’homme qui connaît ses limites.
Avez-vous peur d’en faire trop ?
Mes histoires sont vraies. On n’a jamais tout vécu. C’est la médecin légale qui résout l’enquête. Si je raconte une histoire où je n’apporte rien, cela n’a aucun intérêt. Si je veux montrer au gouvernement que la médecine légale est utile, il faut bien choisir les histoires. Le vrai problème est de savoir où est la limite de ma présence dans les médias. Je voulais tout faire pour choisir. On me voit trop et partout.
Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :
