Paul El Kharrat : «Je me considère comme un criminel sans crime»
Paul El Kharrat vous raconte les «Crimes et mystères de Paris» dans son nouveau livre. Rencontre avec le passionné d’Histoire.
Comment avez-vous eu l’idée de faire un livre sur les crimes ?
J’ai toujours apprécié ce sujet. J’apprécie le contexte historique, sociologique, psychologique. Je me considère comme un criminel sans crime. Je partage, faute de meurtre, des traits de personnalité avec ces gens-là.
L’Histoire est-elle forcément écrite avec du sang ?
Elle est très souvent écrite sur le sang des innocents. C’est aussi la poésie, la littérature, les arts… Tout ce qui nous entoure est historique. La beauté doit surpasser le crime.
Est-ce positif d’être aussi connu ?
Je ne suis pas une star. Cela me fait plaisir de me faire arrêter en rue, c’est positif et bienveillant. À certains moments, je préférerais qu’on me laisse tranquille car j’arrive à saturation psychologique de la vie avec autrui.
Votre différence est-elle une force ou une faiblesse ?
Elle a toujours été difficile à gérer à cause de ma personnalité. On ne peut pas enlever l’autisme de moi. J’ai beaucoup de phases de nervosité, d’agressivité. Je ne supporte pas la contrariété, je suis toujours insatisfait. En fait, je suis un petit anarchiste. Mes parents n’ont jamais réussi à me faire comprendre qu’on ne pouvait pas faire certaines choses car pour moi, c’était rationnel et logique que je fasse ces choses-là. Mes parents m’ont très bien éduqué, c’est juste moi qui suis insupportable. J’essaie de faire des efforts d’intégration.
Paul évoque également «Les 12 coups de midi» ci-dessous…
L’interview intégrale en vidéo ci-dessous (si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez sur « Regarder sur Facebook ») :
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