Paul Dewandre sera en tournée en Belgique au mois de février 2025 avec son spectacle «Les Hommes viennent de Mars et les Femmes de Vénus».
Rencontre avec le comédien.
Que retrouve-t-on dans le spectacle ?
On retrouve quelques pistes pour mieux vivre ensemble. On prend des situations et on voit comment chacun les décode.
Quelle différence faites-vous dans le rapport entre les hommes et les femmes à vos débuts et aujourd’hui ?
Il y a 40 ans, les hommes étaient au travail et les femmes dans le foyer. Aujourd’hui, les hommes sont plus impliqués dans la vie du foyer.
Comment adaptez-vous le spectacle après 20 ans de tournée ?
Il y a une vraie évolution par rapport à mon premier spectacle. On parle de la part masculine et féminine, l’objectif est de devenir bilingue.
En quoi le mensonge est insupportable pour vous ?
Je suis très sensible au mensonge. Mes parents se sont séparés à ma naissance et ils me l’ont caché jusqu’à mes 13 ans. Mon père venait le samedi soir, on me disait qu’il était au travail le reste du temps. J’ai vécu dans une illusion. Je n’avais pas le droit de poser des questions. Il n’y a jamais eu une explication à trois. Je me suis rapproché de mon père. Il était présent sans être là. Ma mère a fait ça pour nous protéger mais je n’adhère pas à l’idée. J’étais un peu en colère. C’est un travail personnel.
Avez-vous compris la raison du divorce ?
Oui, j’ai rêvé que mes parents allaient se remettre ensemble. Il y a une partie de moi qui pensait que c’était de ma faute. Je me sentais coupable de la séparation. Après, j’ai accepté la séparation pour construire ma vie.
Quand on regarde le titre de votre spectacle, pensez-vous être dans l’air du temps ?
C’est une référence au livre de John Gray. Je ne pense pas à changer de titre car les gens connaissent ce qu’il y a derrière. J’aime bien la caricature, c’est l’exagération d’un trait qui existe.
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