Patrick Sabatier vient de publier son nouveau roman intitulé «Ne le dis surtout pas à Paul».
Rencontre avec l’ancien animateur reconverti en écrivain.
Votre roman est une histoire qui va vous replonger dans vos amitiés liées à l’enfance. Est-ce difficile de ne pas oublier les amis du passé avec la notoriété ?
On a des vies différentes, on n’a parfois plus rien à se dire. Je ne peux pas les oublier. J’ai eu une enfance avec des bons copains.
Vous voulez chercher à qui s’adresse une phrase, « Ne le dis surtout pas à Paul », inscrite derrière la photo de classe. Le regard a-t-il changé quand vous avez revu vos amis d’enfance en lien avec l’histoire de votre roman ?
J’ai changé les noms. Quand je vais retrouver mon premier copain, il a une très mauvaise idée de moi. Il a pensé que j’étais un homme léger qui brille avec les paillettes. Quand on passe à la télévision, on a une image qui se dégage.
Être animateur : est-ce vraiment derrière vous ?
Oui, j’ai été gâté. J’ai fait des émissions où on a la chance d’avoir des millions de téléspectateurs. Il faut beaucoup d’énergie, j’ai envie de consacrer du temps à mes enfants et mes petits-enfants. Est-ce que je vais consacrer du temps à la télévision ou la radio ? Non.
Vous avez souvent été en une de la presse. Est-ce qu’on les garde chez soi ?
C’était bienveillant même si quelques fois, cela n’était pas la réalité. Elles sont rangées, j’en ai gardé pour mes petits-enfants. Le passé, c’est le passé. Elles sont au rebut. Dans mon bureau, il n’y a aucune photo de moi.
En quoi votre femme a-t-elle été un moteur dans votre carrière ?
Je partage tout avec elle. Cela fait 40 ans. C’est la personne qui me connait le plus. Elle me pousse à arrêter. Elle trouve que j’en ai assez fait, elle veut qu’on consacre du temps à nous.
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