Michel Fugain (82 ans) célèbre l’amour et la vie dans un nouvel album et une nouvelle tournée. Il sera en Belgique le 15 avril à Malmedy, le 16 avril à Liège, le 27 avril à Charleroi, le 29 avril à Mons et le 30 avril 2025 à Bruxelles.
Rencontre avec l’artiste.
Après quelques années d’absence, pourquoi sortez-vous un nouvel album ?
C’est pour agrémenter le spectacle. C’est une histoire qui ressemble à nos vies. Il y a des chansons qui permettent de redécouvrir ma carrière. L’histoire n’est pas finie. Il y a une part de jeu, d’amusement.
Vous avez déclaré vouloir encore faire un nouvel album. Vous êtes loin de prendre votre pension ?
Il n’est pas encore écrit, il faut le faire. Un nouvel album viendra dans 2 ou 3 ans. Je suis encore un gamin. Pablo Picasso a peint jusqu’à 95 ans. C’est pareil pour moi. C’est une question d’énergie, rien ne peut m’arrêter.
Êtes-vous nostalgique de l’époque du Big Bazar ?
Je ne suis pas nostalgique, ce n’est pas dans mon ADN. Je n’ai pas raté beaucoup de choses, je suis content du bilan. Je persiste à dire qu’on est responsable de ce que l’on vit. Quand vous regardez une bouse à la télévision, vous êtes le responsable.
Vous aimez transmettre, pourquoi ne pas le faire comme prof ou directeur d’une émission comme la «Star Academy» ?
C’est exactement l’endroit où on ne peut rien transmettre. Ils ont la trouille. Ils ont faim de télévision mais pas de musique. Cela ne m’intéresse pas. Je n’ai pas envie de faire la promotion de quelque chose qui est néfaste. Cette émission occulte les vrais jeunes talents.
Si je vous dis Laurette, qu’est-ce que cela vous évoque ?
C’est un bijou envolé, un oiseau des îles. C’était une petite merveille. Elle avait deux chromosomes qui se chevauchaient. J’en ai beaucoup voulu à la mort, j’avais l’impression qu’elle s’était trompé. Je l’ai vu tellement souffrir, elle était très sédatée. Elle savait qu’elle n’allait pas atteindre les 23 ans. Elle était couchée sur le côté, il y avait des larmes qui coulaient sans bruit, c’était les pires. Ma pauvre, ma puce, mon amour… Elle n’est plus là.
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