Le jeudi 10 mars à 20h35, La Une vous propose un deuxième épisode inédit de «La Doc et le véto». Rencontre avec Michel Cymes.
Vous formez un duo avec Dounia Coesens dans cette série. Comment ça se passe dans la vie et dans la série entre vous ?
À la fin du premier épisode, on voit une ambiguïté dans nos relations. On est deux célibataires, que va-t-il se passer ? On verra. (…) Dans la vie, je fais des ordonnances pour Dounia mais c’est le secret médical. C’est une partenaire qui est bienveillante, simple, gentille, marrante. J’ai une chance incroyable de jouer avec elle. Je suis le médecin du travail sur la série et aussi le conseiller médical.
Dans la série, il y a une grande partie médecine. Avez-vous joué un rôle sur ça ?
Je vérifie que tout ce qui se dit sur le plan médical soit juste. Dans la série, il n’y a aucune erreur médicale sauf si j’ai mal lu le scénario. On vient de recevoir les scénarios des prochains épisodes et je viens de modifier quelque chose car ce n’était pas médicalement possible. Tout est réaliste dans la série.
Regrettez-vous vos prises de parole sur le covid ?
Je regrette d’avoir mis le pied dans la politique en faisant des papiers qui incendiaient les politiques qui disaient n’importe quoi. Je n’avais pas mesuré la toxicité des réseaux liés aux extrémistes. Je n’aurais pas dû m’attaquer à eux car ce n’est pas mon boulot. Je regrette vraiment de ne pas avoir dit « On ne sait pas ». Depuis que je suis dans les médias, on me demande de savoir. Je suis le « sachant ». Je n’ai jamais dit à la télé que je parlais d’un truc que je ne connaissais pas. J’aurai dû dire que je n’étais pas spécialiste, que je ne savais pas.
Comment expliquez-vous les échecs de vos émissions «Antidote» et de «Vitamine C» ?
Il y a deux raisons pour lesquelles ça n’a pas marché. Le dimanche à 17h40 sur France 2, c’est la pire case de la semaine. Pour rendre service, j’ai fait la connerie d’accepter. On allait dans le mur quelle que soit l’émission. Les gens ne veulent pas me voir dans autre chose que la médecine, mon rôle ne doit pas être celui d’un animateur de jeu. On me l’a fait savoir et je l’ai bien compris. Bérénice est une femme formidable, c’est un succès sur le plan humain.
Un rôle de ministre, ses projets, son métier d’acteur, la radio… L’interview intégrale en vidéo ci-dessous (si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez sur « Regarder sur Facebook ») :
