Maurice Barthélemy se confie dans son livre «Fort comme un hypersensible». Un livre qui permet d’en apprendre plus sur quelque chose d’encore méconnu : l’hypersensibilité.
Pourquoi avoir écrit ce livre ? Vous l’avez écrit pour vous ou pour les autres ?
Je pense que je l’ai fait pour moi dans un premier temps. Je me disais que j’étais seul pendant le confinement, je voulais raconter mon petit carnet intime. Quand le livre est sorti, il y a eu un écho incroyable, il y a plein d’hypersensibles qui se sont reconnus dans mon témoignage.
Comment peut-on définir un hypersensible ?
Je vais parler de mon hypersensibilité. J’ai tous les sens qui sont très prononcés, j’ai une pensée qui part un peu en arborescence, je ressens aussi beaucoup de choses. Il y a aussi une surempathie, c’est le syndrome de l’infirmier. On a aussi un manque de confiance en soi.
Il y a une expérience qui a été hyperstressante pour vous, c’est d’animer l’émission «Burger quiz». Comment l’avez-vous vécu ?
Ce n’était pas du tout un travail que j’avais fait auparavant. C’est une émission culte. Il faut essayer de manager l’émission, gérer le rythme, les invités, le public. En tant qu’hypersensible, j’avais tout anticipé avant. Au final, je pense que ça allait à l’écran. Maintenant que je l’ai fait, je sais que je peux le refaire.
Pourra t-on revoir un jour la troupe des Robin des bois ?
Non, c’est très clair. Si vous avez vu les retrouvailles de «Friends» récemment, ça vieillit mal une troupe de comiques. On a développé un humour qui correspond à une époque. Cela serait ringard de refaire ce genre d’humour. Un film où l’on se retrouve ensemble, pourquoi pas mais cela ne serait pas la suite de «RRRrrrr» ou un sketch de l’époque qu’on développerait au cinéma.
Son refus de jouer Astérix au cinéma, ses tocs d’enfance, son retour sur scène à découvrir dans l’interview intégrale ci-dessous :
