La série «Clem» revient pour deux nouveaux épisodes le dimanche 5 novembre à 20h50 sur La Une. Rencontre avec la comédienne Lucie Lucas.
Que va-t-on voir dans les deux épisodes ?
On va voir Clem et sa famille en plein préparatifs pour son mariage. On va se rendre compte que Clem est fatiguée et soucieuse. Elle va faire le lien avec sa mère et elle va mener une enquête. C’est très joli.
Cela fait treize ans que la série « Clem » existe, les téléspectateurs vous ont vu grandir, comment le vivez-vous ?
C’est très intime comme expérience. J’ai beaucoup évolué, j’étais très jeune quand cela a commencé. Je me suis engagée comme Clem dans la vie. Il y a beaucoup de changement concernant le physique, de la maturité. C’est touchant d’avoir une relation qui dure avec le public depuis quinze ans, c’est fou.
« Clem », c’est aussi un regard sur la société. Quel est votre avis sur la société actuelle ?
On arrive au bout d’une société capitaliste et patriarcale qui empoisonne tout. On s’est trompé de chemin. On n’a jamais eu autant d’outils pour changer de trajectoire. C’est une période terrible, violente, difficile pour la jeunesse. J’essaye de militer pour réinventer l’imaginaire. Maintenant, il faut se bouger.
Vous avez joué aussi dans « Cannes, police criminelle ». Est-ce que cela va revenir ?
Je ne sais pas, les audiences ne sont pas extraordinaires. C’est une série qui n’a pas fait l’unanimité. Certains n’ont pas su se faire au doublage. C’était mon visage et ma voix en doublage. Cela a perturbé le public.
Avez-vous été déçue du rendu ?
En faisant le doublage, j’ai eu beaucoup de mal. C’est tellement différent de la version originale que j’avais des doutes. J’ai aimé faire ce rôle physique et j’ai aimé jouer en anglais. Je suis désolée pour ceux qui n’ont pas aimé.
Avec ces deux épisodes de « Clem », est-ce une fin de série ?
Je ne sais pas, cela va dépendre des audiences. C’est une soirée spéciale pour faire un test avec le public pour savoir si le public veut continuer à nous voir.
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