Ce mercredi 1er septembre dans les salles de cinéma, Lucas Belvaux propose son nouveau film «Des hommes», avec entre autres Gérard Depardieu.
Rencontre avec le réalisateur
Quelle est l’histoire de ce film ?
C’est un film qui parle de la mémoire, de la guerre d’Algérie et des blessures de guerre en général.
Vous avez dirigé Gérard Depardieu dans « Des hommes ». Comment ça s’est passé ?
Il faut instaurer une relation de confiance, d’égalité et de respect avec Gérard. Il faut suivre son rythme, il a besoin que ça aille vite. C’est un très grand professionnel du cinéma, on ne lui raconte pas de blagues. On ne lui ment pas. Il ne faut pas essayer d’être plus malin que lui car on n’y arrive pas. Il était en dessous de sa réputation.
Est-ce gênant d’avoir un acteur comme Gérard Depardieu qui n’apprend pas ses textes ?
Il m’a prévenu avant. Gérard m’a dit « ça m’emmerde d’apprendre mes textes ». Il y a une souffleuse sur le plateau qui va lui dire le texte dans l’oreillette. On ne s’en rend pas compte, c’est une technique très au point.
Vous êtes aussi un acteur. Préférez-vous jouer ou réaliser ?
Maintenant, je préfère réaliser. Cela correspond mieux à ma nature, un peu dirigiste. Je suis mieux derrière que devant la caméra.
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