«Le Grand cactus» arrive tout en haut de la 15e vague du Qualimat Télépro, dans la catégorie divertissements. Pour nous, Jérôme de Warzée revient sur le succès de l’émission.
Quand on parle de qualité, on parle aussi de travail. Expliquez-nous comment se déroule la fabrication du «Grand cactus».
C’est un travail à flux tendu complet. C’est pourquoi on est ravi d’être en pôle position du Qualimat. On entame l’émission suivante le lendemain matin de la diffusion. On a treize jours pour tout écrire. On est 40 personnes sur le projet dont 20 à temps plein.
Comment se passe l’écriture des sketches ?
Depuis la première émission, il y a des coauteurs en plus de moi. Après la réunion de rédaction, on détermine les axes et les personnages. Chacun va écrire ses idées et après je m’isole trois jours pour reprendre les meilleures idées et écrire toute l’émission. C’est moi qui tranche chaque sketch, chaque vanne. Le mercredi, on arrive à 11h du matin pour les répétitions et juste après on enregistre. Il n’y a quasiment jamais d’improvisation dans l’émission.
Comment faites-vous pour réagir sur l’actualité si jamais il se passe quelque chose la veille de l’enregistrement ?
Avec la crise en Ukraine, on a décidé d’en parler jeudi. Je réécris les textes en fonction de ce qui se passe. C’est un sujet qui demandera des modifications peut-être le jour même. On peut changer de thème quelques jours avant, mais c’est assez rare.
Comment est née l’émission ?
En voyant les chroniques qu’on pouvait faire en radio chaque matin, une productrice de la RTBF (Marie Iker) a pensé mettre tout ça en télévision. Évidemment, j’ai dit oui. C’est la prolongation des chroniques sur Vivacité. On a commencé en radio, j’ai dû faire 60 chroniques avec Kody sur Vivacité avant «Le Grand cactus».
L‘interview intégrale en vidéo ci-dessous (si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez sur « Regarder sur Facebook ») :
