Jeremstar : «Je regrette d’avoir voulu être célèbre à tout prix»

Jeremstar se confie à notre intervieweur David Barbet (voir vidéo ci-dessous) © Isopix
David Barbet Animateur

Jeremstar publie un témoignage sur le cyberharcèlement qu’il a vécu. Dans son livre «Survivant des réseaux sociaux», l’ancien blogueur spécialiste de la téléréalité raconte sa vie des dernières années. 

Vous subissez un cyberharcèlement depuis quelques années, vous avez été accusé de pédophilie, racisme etc. Comment décrivez-vous vos dernières années ?

J’ai été accusé de tout. Bienvenue dans l’univers des réseaux sociaux. On peut balancer tout et n’importe quoi. Je suis victime d’accusations ignobles. J’ai fait des procédures judiciaires, je n’ai jamais été poursuivi pour quoi que ce soit. Par contre, j’ai moi même fait des procédures en diffamation et harcèlement que j’ai gagné. La rumeur tue. Cela me fait bizarre de voir mon nom à coté des mots comme ceux de la question. C’est un vrai combat pour rétablir la vérité.

Le tribunal des réseaux sociaux est-il plus fort que le vrai tribunal ? 

Je me suis dit que je ne devais pas réagir sur les réseaux sociaux pour ne pas participer au tribunal populaire. J’ai obtenu des condamnations dans mon sens dans un vrai tribunal, mais les réseaux sociaux m’ont condamné sans savoir. La justice se fait sur les réseaux sociaux, je suis condamné à perpétuité pour eux.

Dans votre livre, vous dites « cela coûte moins cher de se foutre en l’air ». Avez-vous pensé au suicide ? 

J’ai une colère contre la justice qui ne comprend rien. J’ai peur de la mort, je ne suis pas capable de passer à l’acte. D’autres se sont suicidés parce que les plaintes ne sont pas prises en compte. Je suis persuadé que si je m’étais suicidé, les enquêtes auraient été ouvertes dès le jour de mon suicide. 

Vous avez fait beaucoup d’interviews avec des personnes de téléréalité. Ce monde de téléréalité vous a-t-il amené des problèmes ? 

J’ai évolué dans un monde toxique avec sexe, drogue, argent sale, exil fiscal. C’est très sale comme monde comme le show business. J’ai été éclaboussé par une machine que j’ai moi-même alimentée. Je sais des choses que je n’ai pas encore dévoilé, ça dérange des sphères problématiques. J’ai reçu beaucoup de menaces. 

Regrettez-vous certaines choses de votre passé ? 

Je regrette d’avoir voulu être célèbre à tout prix. J’étais un vrai connard à mes débuts. Avec du recul, j’ai l’impression d’avoir été un harceleur d’un harceleur. Ce n’était pas la bonne solution, je regrette d’avoir été à l’origine de vagues de dénigrement. 

Découvrez l’intégralité de l’interview :

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