«Je vais t’aimer», la comédie musicale : Michel Sardou a pris trois ans pour donner son accord !
La comédie musicale «Je vais t’aimer», basée sur les chansons de Michel Sardou, arrive en Belgique les 10 et 11 février 2023, à Forest National.
Rencontre avec le producteur, Roberto Ciurleo.
Comment est née l’idée de faire une comédie musicale sur Michel Sardou ?
L’idée ne vient pas de moi, c’est celle de mon confrère lorsque je travaillais en radio, Jean-Philippe Denac. Il m’a suggéré d’utiliser des titres de Michel Sardou pour une comédie musicale, mais sans focaliser sur la carrière du chanteur, un peu comme «Mamma mia» qui ne raconte pas l’histoire d’Abba. Michel Sardou a mis trois ans avant de donner son accord, et nous voilà !
Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle le retour sur scène de Michel Sardou en parallèle à votre comédie musicale ?
L’un porte l’autre. On ne joue pas au même moment, on reviendra après sa tournée. Ça a boosté nos dernières ventes, ça nous a aidés.
Comment fait-on le choix du casting ? Cherchez-vous des voix ou des comédiens ?
Il faut des chanteurs car c’est un répertoire très difficile. Il faut chanter, danser et jouer la comédie. Le casting n’a pas été simple à mettre en place. On a un casting fou et un spectacle incroyable.
Vous avez été juré dans une émission de télécrochet, «Popstars». Quel souvenir gardez-vous de ce rôle de juré ?
J’ai un souvenir très ému. Ce n’était pas mon métier de faire de la télévision, on était filmé quasiment H24. C’est un accélérateur de rencontres. On a découvert des talents et notamment Matt Pokora. J’ai eu envie de découvrir des talents grâce à cette émission.
Vous avez aussi été directeur de radio que ce soit sur Virgin Radio ou NRJ en France. Comment expliquez-vous la baisse de l’audience radio et en particulier des radios musicales jeunes ?
Les gens commencent à découvrir le numérique terrestre (le DAB), cela met trop de temps à venir dans nos pays. Quand on achète une nouvelle voiture, on a le DAB, c’est l’autoradio qui va chercher le contenu et plus vous. Il faut assumer le numérique. L’audio est très présent avec l’explosion des podcasts, les enceintes connectées. Il faut aussi découvrir de nouveaux talents, des jeunes animateurs. On tourne trop souvent avec les mêmes animateurs.
Découvrez l’intégralité de l’interview en vidéo :
Découvrez la bande-annonce de «Je vais t’aimer» :
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