Helena Noguerra : «Je suis assez concrète comme femme»
Ce jeudi 6 juin à 20h45, La Une propose une nouvelle série, «Brigade anonyme», avec Éric Cantona et Helena Noguerra.
Rencontre avec l’actrice belge.
En quoi la série «Brigade anonyme» est-elle si particulière ?
La série est inspirée d’une histoire vraie, un homme normal va devenir un héros. Sa fille va disparaître, il va à la police, la police a un protocole avant de lancer des recherches, ce qui ne lui va pas. C’était un gentil voyou, il avait un réseau, il a cherché sa fille lui-même et il va la retrouver. Des gens vont aller le voir après pour qu’il cherche des enfants disparus. Il a retrouvé 133 personnes.
Comment fonctionne votre duo avec Éric Cantona ?
Dans la série, je représente l’ordre, la loi, la règle, je suis assise sur des valeurs. Je ne comprends pas comment on peut laisser le personnage d’Éric Cantona sortir des clous. Cela peut amener à repenser certaines lois.
Préférez-vous jouer un premier rôle ou un second rôle ?
Le premier rôle est pratique, vous connaissez l’équipe en place, vous êtes tous les jours sur un plateau. Quand vous avez un autre rôle, vous arrivez dans une équipe qui se connaît bien, il y a une sorte de timidité. Cela ne me dérange pas de ne pas avoir le premier rôle. Il faut travailler pour gagner sa vie, je suis assez concrète comme femme.
Y aura-t-il une deuxième saison de «Brigade anonyme» ?
Oui, on tourne entre janvier et mars 2025. Cela nous amène à une diffusion fin 2025 ou 2026. Je trouve ça tard. Cela fait beaucoup entre les deux saisons.
On vous voit aussi dans l’émission «Camille & Images» sur TF1. Serez-vous encore présente dans cette émission la saison prochaine ?
On en discute. Comme j’étais au théâtre à Paris, je pouvais venir faire l’émission. C’était très sympathique. S’ils ressignent, oui.
Pourquoi vous voit-on moins en tant qu’animatrice télé ?
On m’a proposé des émissions mais je ne voulais pas trop le faire, j’étais actrice. Sur Europe 1, j’ai animé deux étés. Je voulais présenter des choses sur la musique ou le cinéma. Je ne suis contre rien et je n’ai pas de tabous.
Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :
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