Géraldine Maillet : «Une déclaration d’amour pour ma grand-mère et les soignants»
Chroniqueuse de «Touche pas à mon poste !» (C8), Géraldine Maillet dévoile le parcours de sa grand-mère après un AVC dans son nouveau livre : «Ma minuscule».
Rencontre avec l’auteure.
Pourquoi avoir eu l’envie de raconter l’histoire avec votre grand-mère ?
D’abord, c’est une déclaration d’amour pour ma grand-mère et les soignants. Il y a des larmes, du rire, de la bienveillance. Les soignants sont incroyables, je voulais les visibiliser.
Est-ce qu’il y a eu une hésitation à publier des passages de votre vie privée ?
Je me suis demandé si c’était impudique, mais cela nous concerne tous. C’est tellement universel comme histoire. Je le fais avec tendresse.
Quel conseil donneriez-vous quand la fin de vie d’un proche arrive ?
Prendre chaque jour l’un après l’autre. Ne pas juger la personne avec les paramètres d’avant. Il faut aussi parler avec les soignants, il faut comprendre la maladie.
Pourquoi avez-vous eu l’angoisse d’être maman ?
Je ne savais pas si j’étais capable. Ce n’était pas une évidence. Aujourd’hui, j’ai 15/20. Être parent, ça rend humble. On apprend au fil des jours.
Quel est votre rapport avec votre maman ?
Maman est la femme la plus importante de ma vie. Elle est devenue sourde quand j’avais 13 ans, l’écriture a été un refuge entre nous. J’en suis à mon 19e roman sûrement grâce à elle.
Avez-vous la peur de vieillir ?
Tout le monde a peur de vieillir. On m’a dit que j’étais un vieux mannequin à 21 ans. Quand j’arrête le mannequinat à 27 ans, j’étais en phase terminale du mannequinat.
Avez-vous peur de perdre de l’argent alors que l’émission « Touche pas à mon poste ! » va peut-être s’arrêter ?
Bien sûr, je ne suis pas la seule à être sur le tapis. Je trouve ça violent, injuste, arbitraire et particulièrement dégueulasse. J’ai 52 ans, j’ai fait d’autres choses dans ma vie.
Retrouvez l’interview en intégralité vidéo ci-dessous :
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