Frédéric François dévoile un nouvel album intitulé : «On a tous besoin d’aimer». Il sera en concert le 19 novembre à Bruxelles, le 10 mars à Charleroi et le 15 mars à Liège. Rencontre avec le chanteur.
Est-ce qu’aujourd’hui votre album est encore plus essentiel dans la façon de s’aimer ?
Oui, j’ai un nouveau parolier qui a rejoint mon équipe. Ce sont des chansons d’amour avec une vision différente. On a besoin d’aimer, d’exister mais les mots ne sont pas toujours les mêmes selon la situation.
L’amour est-il has-been ?
Non, qu’est-ce que vous me racontez ?! Le monde tourne à l’envers, les gens ont besoin d’amour. On peut aimer à n’importe quel âge. C’est notre vie. On fait tout par amour.
On vous voit très peu dans des émissions à la télévision comme la «Star Academy» ou «The Voice». Pourquoi ?
Au début, j’avais fait une émission de la «Star Academy». Si vous regardez la télévision, il n’y a quasiment plus aucune émission avec de la musique. Il n’y a que «The Voice». Moins on vous voit et plus on vous demande. Il ne faut pas vous voir trop.
Pensez-vous à la retraite ?
C’est une question très importante. Je me vois mal dire au revoir aux gens tant que j’ai la voix et le look. Peut-être qu’un jour, je ralentirai pour ne pas décevoir les gens. Un jour, il faudra car nous ne sommes pas éternels.
Pourriez-vous mourir sur scène ?
Je me pose la question de savoir si j’aurais réussi ma vie en faisant ça. Il faut se poser la question de partir en plein succès. Je me pose la question pour savoir si je dois prendre du temps pour moi, pour voyager. Ce qui me reste à vivre, je le vis différemment peut-être. La lampe est allumée mais peut s’éteindre à tout moment. Est-ce que j’ai pris la peine de vivre pour moi ? Je n’ai pas vu mes enfants grandir car je voulais décrocher la lune.
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