François Morel : «Il y a quelque chose de politique dans mes chroniques»
François Morel vient de publier un livre intitulé «3 minutes 25 de bonheur», regroupant ses chroniques sur France Inter. Rencontre avec le comédien.
Pourquoi avoir décidé de faire de vos chroniques en radio un livre ?
J’ai l’impression d’être un écrivain, je le fais par prétention (rires). Ce bouquin s’est écrit tout seul, les chroniques sont difficiles à écrire, mais le livre est juste une retranscription.
3 minutes 25, c’est le temps de votre chronique mais cela pourrait être quoi d’autre selon vous ?
Le temps d’une chanson. Je me suis souvenu de la chanson « 2 minutes 25 de bonheur » avec Sylvie Vartan et Carlos. En vrai, mes chroniques font généralement 3 minutes selon mon contrat.
On vous a connu avec la troupe des Deschiens il y a trente ans. En quoi votre humour a-t-il évolué au fil du temps ?
Mon humour n’a pas évolué. Je fais les mêmes blagues. Quand je joue mon spectacle, on me dit que je refais les Deschiens alors que pas du tout. En radio, j’essaie d’avoir un truc à raconter. Mais je ne suis pas idiot, je vois bien que certains sujets sont difficiles à traiter.
Vous faites beaucoup de voix off dans les documentaires ou du doublage. Qu’est-ce qui vous plaît dans ce métier ?
Cela me permet de changer de rythme dans mon travail, j’aime me confronter à quelque chose sur lequel je vais bosser quelques heures seulement. J’aime bien le faire, j’y prends plaisir. Je découvre des choses en faisant les voix off.
Les Deschiens vont-ils revenir un jour ?
On l’a fait et c’était bien. Je ne suis pas le chef des Deschiens. Il ne faut pas forcément resservir les plats. Chacun a évolué, c’était bien de passer à autre chose. Ce n’est pas moi qui pourrait être à l’origine d’un retour.
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