Fabrice Eboué sera au VOO Rire Festival de Liège le 21 octobre (au Trocadéro) et au Cirque Royal à Bruxelles le 4 février 2023 pour son spectacle «Adieu hier».
Rencontre avec l’humoriste.
Est-ce un spectacle tout public ?
Petite anecdote, j’ai un monsieur qui est venu avec sa fille de 10 ans et qui lui a mis un casque et un ipad pendant tout le spectacle. On peut aller voir mon spectacle à partir de 15 ans. Il y a des spectacles très bien pour les enfants, un enfant n’a rien à voir avec mes spectacles.
Quels sont les thèmes abordés dans « Adieu hier » ?
Tout est dans le titre, c’est assez rusé. Il y a un côté nostalgie. On parle de la période post-covid avec l’avancée de l’ère numérique. Je me sens plus proche d’un vieux d’un EHPAD mort depuis deux ans que d’un jeune de 20 ans.
Vous n’hésitez pas à tacler dans votre spectacle. Sur quel sujet pourriez-vous tacler les Belges ?
J’aime bien la Belgique, il n’y pas le côté image à la française. Je suis fan du cinéma belge, ça ose beaucoup plus. Je ne veux pas être négatif pour être négatif.
L’époque est-elle propice à l’humour ?
ll y a tellement de comiques en ce moment. À mes débuts c’était honteux d’être humoriste. Il y a une inflation du comique et donc beaucoup plus de déchets. Il y a un côté tout à l’humour qui est épuisant. On n’analyse plus rien, on rit de tout.
Vous étiez aussi sniper à la télévision avec Marc-Olivier Fogiel en 2006, pourquoi vous voit-on moins à la télévision ?
Il n’y avait pas les réseaux sociaux. J’étais le corbeau dans l’émission et j’étais en direct. Si je le fais aujourd’hui, je peux toujours aller me pendre dans la forêt. C’est impossible pour moi de revenir à la télévision. C’est ringard la télé, c’est un mouroir.
Un nouveau film est-il en préparation ?
Oui, il y a des trucs qui arrivent. Avec mon dernier film «Barbaque», je suis passé à un autre style de film. J’essaie d’être différent à chaque fois. Je devrais tourner au printemps, je l’écris mais je ne sais pas si je le réalise. C’est quelqu’un qui m’a raconté son histoire.
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