Emilie Granier («Cœur océan») : «Je me voyais comme un garçon manqué»
Télépro vous propose de revenir sur les événements marquants de la télévision. Retour sur les séries «Cœur océan», «Sous le Soleil» et «Cut» avec la comédienne Emilie Granier.
Emilie, vous avez joué dans «Cœur océan» entre 2006 et 2008. 15 ans après, avez-vous encore des contacts avec les autres comédiens ?
Oui, je suis même la marraine d’un enfant d’une personne qui a joué dans «Cœur océan». On s’est rencontré pendant la série et on est toujours amis 15 ans après.
Comment êtes-vous arrivée dans cette série ?
J’ai fait un casting pour un autre rôle que celui de Victoria. On tournait pendant trois mois à l’île de Ré. C’était une ambiance familiale, il y avait quelque chose de très agréable.
Vous avez aussi joué dans la série «Cut», quel moment marquant retenez-vous de l’émission ?
Il y a une scène où je devais lancer un bouquet de mariée. Il a atterri sur la perche son du technicien sans que je m’en aperçoive, tout le monde rigolait autour de moi. Je ne comprenais pas. (rires)
Vous avez toujours eu des personnages sulfureux, est-ce difficile à vivre ?
C’était le syndrome de la chaudière (rires). Comme je vieillis, ce côté là va disparaitre. Je me voyais comme un garçon manqué et on m’a fait jouer tout l’inverse.
Vous avez participé aussi aux fictions issues de l’émission «Le Jour où tout a basculé». Des programmes souvent tournés avec peu de moyens… Étais-ce un boulot alimentaire ?
Je voulais financer mon court métrage. Les comédiens ont besoin de manger. C’était plus pour l’argent que je les ai tournés. Une carrière n’est jamais linéaire, on est obligé de travailler avec différents projets.
Vous verra-t-on dans des séries dans les mois à venir ?
En comédienne, non. Je suis arrivée sur un tournage et je n’étais plus aussi heureuse qu’avant. Je ne sais pas pourquoi. Faire ce métier de cette manière-là, cela ne me rend pas heureuse. Je préfère être derrière la caméra. Ce n’est pas mon but absolu d’être dans la lumière. Dans mes activités, je m’occupe de la formation «L’Atelier rive gauche», à Bordeaux, pour transmettre ce métier dans la joie.
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