Elsa Zylberstein : «Ce n’est pas politiquement correct du tout…»
Elsa Zylberstein joue dans le film «Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée» avec Artus, à découvrir au cinéma dès le mercredi 9 août.
Rencontre avec la comédienne.
Dans ce film, vous incarnez une inspectrice en charge de valider l’examen d’un contrôleur de train. Peut-on comparer ce long métrage à une pièce de théâtre de boulevard ?
C’est un film très écrit, fou, déjanté. Il y a une folie absolue et un univers très belge grâce à notre réalisateur, Olivier Van Hoofstadt. Chaque wagon marque une rencontre avec des cas sociaux. Ce n’est pas politiquement correct du tout.
Est-ce que vous prenez régulièrement le train ?
Oui, je me fais accoster sans arrête en ce moment. L’autre jour, j’ai passé le trajet entier avec mon téléphone devant le visage pour me cacher de la dame assise en face de moi. J’avais l’impression que ses yeux me lançaient de mauvaises ondes.
Dans le film, vous jouez quelqu’un qui aime plaire, qui cherche aussi à ressentir de l’amour autour d’elle. Est-ce que vous faites ce métier de comédienne dans ce but ?
Pour être aimée, certainement, mais pas pour plaire à tout prix. Il y a une blessure d’amour chez les acteurs, l’envie d’être reconnus, mais au plus profond du terme.
D’où vous vient l’envie de faire ce métier ?
Je ne l’explique pas. J’étais très timide et je me suis dit que je voulais être actrice.
Vous avez incarné Simone Veil au cinéma. Avez-vous été déçue de ne pas avoir reçu une nomination aux César ?
Oui. Je n’ai pas compris. Dans la rue, les gens m’en parlent encore aujourd’hui. J’étais pourtant très fière de mon travail d’actrice.
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