Edgar Yves joue son spectacle « Solide » au Forum de Liège le 29 mars et au Cirque Royal de Bruxelles le 31 mai.
Rencontre avec l’humoriste franco-béninois.
Pour ceux qui vont venir vous découvrir, à quoi peut-on s’attendre dans votre one man show ?
On s’interroge sur la vie, l’existence et la quête du bonheur.
Est-ce que vous êtes heureux ?
Oui, je fais mon métier avec talent. Il y a un bonheur professionnel et un bonheur privé. L’idéal est d’avoir les deux. Il faut dresser un plan pour atteindre nos objectifs.
Est-ce qu’un humoriste peut se passer de visibilité à la télévision de nos jours ?
Je suis quasiment complet avec de la promotion sur les réseaux sociaux. Les médias traditionnels sont versatiles. Un jour, il te sauce et après il te crache dessus. Il ne faut pas avoir peur de la vanne qu’on va faire.
Vous êtes critique sur les médias mais on vous a vu souvent dans les émissions d’Arthur sur TF1. C’est fini aujourd’hui ?
J’ai arrêté de faire les émissions alors que j’étais l’un des meilleurs éléments. Je ne crache pas sur «Vendredi tout est permis». Je pensais qu’il fallait faire absolument de la télévision, je me suis rendu compte que rien ne valait un buzz sur les réseaux sociaux. Tu n’as pas besoin de te faire gifler par des nouilles, j’arrête les nouilles.
Votre père est un homme politique. Avez-vous hésité à faire pareil ?
Mon père est à la retraite, il a fait ministre et ambassadeur au Bénin. J’ai vécu de près le milieu politique, j’ai vu Sophie Marceau, Nicolas Sarkozy venir à l’ambassade. Beaucoup de gens pensent que le malheur vient des élites. Le politique est souvent la bonne excuse. J’étais impressionné de voir l’expression orale de mon père, il a une forte présence.
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