Doully sera sur la scène du Cirque Royal le mardi 29 avril 2025 avec son spectacle «Hier encore».
Rencontre avec l’humoriste.
Pourquoi avoir appelé votre spectacle « Hier encore » ?
C’était une réflexion avec des collègues. C’est un titre comme « on s’aime et on ne le sait pas ».
Est-ce qu’il y a quelque chose que vous voudriez arrêter demain ?
J’adorerais arrêter la cigarette, c’est mon dernier vice. Je voudrais arrêter de m’attacher à des gogoles en amour. Il me faudrait un reboot. Je m’attache souvent aux pires.
Blanche Gardin co-écrit le spectacle avec vous. Comment avez-vous réussi à la convaincre ?
Il n’y a pas eu à la convaincre. C’est un travail entre amies. Elle voulait me donner un coup de main et j’ai dit oui. Je n’aime pas demander aux gens, je ne vais jamais à des soirées pour un intérêt.
Vous avez fait plusieurs métiers dans votre vie. Quel métier a été le plus difficile à faire et quel métier a été le plus drôle à effectuer ?
Le plus dur est celui que je fais en ce moment. Les gens ne s’en rendent pas compte, on doit donner du plaisir aux gens même quand tu ne vas pas bien. On est souvent isolée. Le plus drôle, c’est madame pipi. Je rigolais avec les gens, c’était mon premier one woman show. J’avais 18 ans, j’avais des histoires hyper drôles à raconter.
Vous avez sacrifié votre vie pour l’humour. Abandonner, est-ce que cela a été une option ?
Cela aurait pu s’il y avait eu des échecs. Je n’aurais pas insisté même si c’était mon rêve. J’ai envie de chanter mais si ma voix est éclatée, je ne vais pas sortir un album. Entre le rêve et la réalité, il y a aussi une marge.
Dans une interview, vous avez déclaré « La vie privée me manque ». En quoi la notoriété vous a compliqué la vie ?
C’est une horreur pour choper d’être connue. Si tu es un mec, tu n’as aucun problème. Il y a des mecs qui croient que je suis un fake sur Tinder mais c’est bien moi. Je veux rencontrer des gens normaux.
Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :
