L’humoriste D’jal sort son nouveau film «Opération Portugal 2» à voir au cinéma dès ce mercredi 7 février.
Rencontre.
Que va-t-on voir dans ce nouveau film ?
C’est du rire et de la joie, un film très rythmé. On est dans un château avec un comte qui a arnaqué des Portugais avec des contrats, et je dois récupérer les contrats.
Quelle est la différence avec la scène ?
Avec la scène, tu peux faire une vanne et l’enlever le lendemain alors que le cinéma est moins instantané.
Comment vous êtes-vous lancé dans l’humour ?
J’avais un manque de courage, je voulais faire ce métier depuis longtemps. Je travaillais dans un centre pour des handicapés, j’ai fait une promesse sur le lit de mort de Lassana. À sa mort, j’ai tout arrêté et je me suis lancé. Il croyait en moi, je voulais lui prouver que je pouvais réussir.
Vous avez également participé au Jamel Comedy Club en déclarant que c’était parfois difficile. En quoi, était-ce difficile ?
On était dans une troupe, c’était la ligue des champions. C’était compliqué d’allier la carrière solo et la troupe. Il faut savoir s’émanciper et c’est le plus difficile. Je n’ai pas eu le courage de franchir ce cap, j’étais heureux là-bas.
Vous faites rire en faisant l’accent portugais. Peut-on encore faire rire en faisant des accents ?
Si tu écoutes les réseaux sociaux, non mais si tu écoutes la vie, oui. Les réseaux sociaux ne sont pas dans la réalité. Le film fait du bien, les gens rigolent. Si les gens n’aiment pas le film, ils vont le boycotter. J’ai vécu une époque où on était unis. C’est devenu très communautaire aujourd’hui. Je pense qu’on peut rire avec tout le monde avec respect et bienveillance. Concernant les critiques, je m’en fous complètement, je m’en tape totalement, tout le monde peut critiquer. Je me sens bien avec mon personnage.
Découvrez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :
La bande-annonce du film :
