Didier Van Cauwelaert : «J’ai toujours refusé les postes de pouvoir car je suis un électron libre»

Didier Van Cauwelaert © Isopix
David Barbet Animateur

Didier Van Cauwelaert vient de sortir son nouveau roman intitulé « La Vie absolue », une suite du roman « La Vie interdite ».

Rencontre avec l’auteur. 

Comment est né ce nouveau roman ? 

C’est une longue gestation. Ce personnage vit en moi depuis que j’ai 18 ans. J’ai écrit « La Vie interdite » à 18 ans mais il me manquait des choses pour terminer l’histoire. Après reçu le prix Goncourt, je n’avais plus aucune excuse pour ne pas le faire. Le lendemain, j’ai écrit quelques pages. C’était un gros succès. J’ai eu beaucoup de demandes pour avoir la suite et j’ai trouvé une solution de le faire revenir dans une dimension terrestre dans ce livre. 

Dans ce livre, le présent va changer le passé de vos personnages avec une jeune fille qui cherche à savoir qui est son père entre un violeur et un homme mort il y a vingt-cinq ans. Auriez-vous aimé qu’on change quelque chose maintenant qui aurait pu avoir un effet bénéfique sur votre passé ? 

Il faut apprivoiser les choses qui nous ont fait du mal. Un être humain est composé de joies mais aussi d’injustices. Si on n’a pas connu de bonheur ou de perte du bonheur, on ne peut pas vivre les drames de la même manière. Il faut s’en servir comme énergie motrice. 

Dans ce livre, on évoque la vie après la mort. Pensez-vous vraiment que cela existe ? 

Oui, le problème c’est qu’il n’y a pas vraiment une vie avant la mort. Certains se gâchent la vie à regarder la mort. Je n’ai pas peur de ma mort. Je suis mort à la naissance. J’ai eu un accouchement qui a duré 30 heures, j’ai été étranglé par mon cordon ombilical, mon cœur s’est arrêté et on a dû me réanimer.

Est-ce qu’on vous a déjà proposé d’être chroniqueur dans une émission de télévision ?

Oui, on m’a tout proposé. On m’a demandé d’animer une émission culturelle ou d’être directeur de fiction, etc… J’ai toujours refusé les postes de pouvoir car je suis un électron libre. Je n’ai jamais eu d’autres revenus que mes droits d’auteur. 

Les critiques littéraires, son envie de devenir écrivain, ses adaptations au cinéma …Découvrez l’intégralité de l’interview ci-dessous :

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