Classic 21 Festival : «Une offre parallèle avec ce qui va se passer cet été dans les festivals»
Classic 21 présente son premier festival ce samedi 14 mai au Rockerill de Charleroi. Rencontre avec l’animatrice Fanny Gillard et le responsable de Classic 21 Étienne Dombret.
Comment est venue l’idée de faire un festival ?
E.D : On avait envie d’une reconnexion avec notre public après deux ans de pandémie. C’est une fête avec les auditeurs. On a six groupes à l’affiche, c’est une mise à jour du rock belge. Le rock est moins éclairé qu’avant dans les festivals alors qu’on a une forte créativité belge. C’est une offre parallèle avec ce qui va se passer cet été dans les festivals.
Fanny, quel sera votre rôle sur ce festival ?
F.G : Je vais tenir compagnie aux auditeurs mais en chair et en os, prendre du bon temps. Les gens ont besoin d’avoir une compagnie physique. Je vais aussi faire un DJ set.
N’avez-vous pas peur de concurrencer le secteur des festivals qui a déjà bien trinqué avec la crise covid ?
E.D : Pas du tout. On a aidé le secteur pendant la crise et on aide encore en termes de visibilité. On sent une timidité du public à rejoindre des grandes manifestations. C’est un premier festival, il y en aura d’autres. On est en soutien des artistes et des festivals, nous ne sommes pas en été. Les concerts sont très courts chez nous.
Fanny, quels sont tes projets pour la prochaine saison ?
F.G : Ne rien changer, faire un deuxième bouquin, continuer la radio, faire un petit peu de télé. Je suis épanouie et de plus en plus passionnée. Mon objectif est de garder ce que j’ai. Pour la télévision, ça continuera à parler rock et musique, il y aura toujours une petite blonde dans votre télé.
E.D : Je suis d’accord. On avait pris un pari en découpant la grille, cela a bien marché. L’équipe actuelle est une dream-team devant et derrière les micros.
11.3 % de part de marché, c’est un bon score pour Classic 21. Est-ce possible de faire mieux ?
E.D : Cela fait dix ans que j’entends ça. On a commencé à 4 % de part de marché. Il n’y aucune radio qui a une telle progression. L’objectif de base était à 6 %. On a rencontré un public assez large. On a des gens qui nous écoutent pour de l’accompagnement et ceux qui veulent être nourris d’informations sur la connaissance du rock. On n’est pas un club fermé. La volonté n’est pas de constamment augmenter la part de marché.
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