Dès ce mardi à 21h10, France 3 diffuse la deuxième saison de la série «Face à face».
Rencontre avec Claire Borotra, qui joue la juge d’instruction.
En quoi la deuxième saison est-elle plus intéressante que la première ?
On a développé les personnages. Mon personnage était rigide, elle commence à être un peu borderline. Les relations entre les deux sœurs sont plus intenses. On s’attache à tous les personnages.
Qu’est-ce qui plaît dans cette série ?
La fratrie est peu traitée dans les séries, c’est jubilatoire de jouer cela.
Est-ce que vous êtes stricte dans la vraie vie ?
Mon fils va dire que je mens mais je suis super cool sur tout. Il y a des choses où on respecte la règle mais je m’amuse. J’aime l’alternance dans la vie.
Avec quel autre enquêteur ou enquêtrice de série auriez-vous voulu être face à face ?
J’adore « Les Petits meurtres d’Agatha Christie » ou alors « L’Art du crime ». C’est une idée que je lance.
Dans la série, vous avez une sœur qui n’a rien à voir avec vous et avec qui vous êtes en désaccord. Personnellement, sur quoi êtes-vous en désaccord dans votre famille ?
Oui, c’est assez récurrent d’être en désaccord, on est rarement en accord sur la politique. On aime débattre, mais en se respectant.
Avez-vous pensé faire de la politique ?
J’ai déjà pensé à en faire mais je sais ce que ça coûte sur la vie privée.
Qui a fait de la politique dans votre famille ?
Mon père et mon oncle. Ils sont jumeaux. Personne ne peut les différencier. J’ai plein d’anecdotes. Ils ont changé parfois leurs rôles au Sénat et à l’Assemblée Nationale.
Avec un père dans la politique, est-ce que cela a été compliqué durant votre enfance ?
Oui, j’en ai souffert. C’est compliqué parce qu’il y a des gens qui ne sont pas d’accord politiquement. Certains envoient leur enfant vous cracher dessus, vous agresser. Les familles d’un homme politique ont souvent une grande souffrance. C’est violent.
Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :
