Christophe Mali du groupe Tryo vient de sortir un album en solo intitulé «Humain».
Rencontre avec l’artiste.
En quoi votre album est-il humain ?
Il est écrit et réalisé par des humains. C’est un album intime, j’évoque mon frère, la sexualité. Il parle d’humanité.
Pourquoi avoir fait le choix de partir en solo et non avec le groupe Tryo ?
Je ne pouvais pas les chanter avec Tryo car ce sont des chansons trop personnelles.
Un retour avec Tryo est-il possible ?
On va fêter nos 30 ans fin 2025 – début 2026. On va faire quelque chose mais on ne sait pas encore quoi. On bosse déjà sur un ou deux titres. La fin du groupe n’est pas à l’ordre du jour.
Dans l’album, il y a une chanson intitulé «Enfant doré». Pensez-vous que les parents ont forcément un enfant préféré ?
Dans les nuances, bien sûr. Quand il y a plusieurs enfants, je pense qu’il y a une préférence. C’est le cas dans de nombreuses familles. Chez nous, ce n’est pas un thème tabou.
Vous évoquez aussi votre sexualité dans l’album. Est-ce facile d’en parler ?
Cela a été un vrai sujet quand j’étais jeune adulte. J’évoluais dans le monde du reggae. Je parlais à mes amis du fait que j’aimais les deux sexes. Le reggae est un milieu violent sur ce sujet. Concernant la bisexualité chez les hommes, on en parle assez peu. Si cela peut libérer d’autres personnes, c’est bien.
Pourquoi vous voit-on rarement dans les médias ?
Avec Tryo, il faut que tout le monde soit d’accord. À l’époque, il était important de bien choisir les médias. Je pense qu’on peut participer à toutes les émissions à l’heure actuelle, mais on a refusé certaines d’entre elles, alors que je les aurais acceptées à titre perso.
Retrouvez la suite de l’interview en vidéo ci-dessous :
