L’animateur de TF1 et LCI Christophe Beaugrand raconte son parcours pour avoir un enfant dans son livre : «Fils à papa(s)». Il nous en parle dans un entretien des plus sincères et cash, à découvrir ci-dessous.
C’est un livre très intime, vous vous dévoilez énormément entre l’enfance, vie de famille, vie de couple. Comment vos proches ont réagi à votre livre ?
Ma sœur ne l’a pas encore lu, ma maman vient de le finir et elle a beaucoup pleuré. Elle était contente. J’ai voulu dire comment on découvre cette différence, s’assumer tel que l’on est. C’est un témoignage positif et solaire, on peut atteindre ses rêves.
Est-ce que le milieu de la télévision est un milieu plus ou moins tolérant que les autres concernant l’homosexualité ?
J’ai la chance d’évoluer dans un milieu où ma sexualité n’a pas posé problème. C’était moins facile il y a 20 ans quand j’ai commencé. Est-ce que cela m’a causé des soucis ? Je ne l’ai jamais su en tout cas. Je ne pense pas que cela m’a freiné ou ralenti dans ma carrière. Je me suis posé la question de le dire ou non à mes débuts car on m’a proposé d’incarner la chaîne gay Pink TV. Il y a des animateurs qui font croire qu’ils sont hétéro, qui s’inventent des petites amies. Certains producteurs vont demander « ne dis rien », certains font de l’autocensure aussi. Il faut s’assumer, c’est une connerie de vouloir plaire à la fameuse «ménagère». Les gens vous apprécient quand vous êtes sincère. Si des homophobes ne m’aiment pas, tant mieux car moi non plus.
Vous êtes un passionné de télévision depuis petit, est-ce un moyen de se sentir aimé ?
Je n’étais pas un garçon très populaire à l’école. J’avais très envie de passer de l’autre côté de l’écran car j’avais l’impression que la vie était plus belle. Quand on fait de la télévision, c’est qu’il y a une blessure d’enfance, ce n’est pas normal de se montrer devant tout le monde pour dire « aimez-moi ». J’aime parler aux gens.
Ses projets, sa réponse aux haters, le retour de «Ninja Warrior»… Découvrez l’interview en intégralité :
