Dès le 5 juillet au cinéma, Christian Clavier est à l’affiche du film «Les Vengeances du Maître Poutifard». Rencontre avec l’acteur.
Pourquoi avoir accepté ce rôle d’un ancien professeur à la retraite qui se venge des élèves les plus récalcitrants de sa carrière ?
Ce type est une vraie victime. Il décide de se venger salement vingt-cinq ans après. J’aime aussi l’univers de PEF (le réalisateur Pierre-François Martin-Laval), il sait très bien diriger les enfants. Isabelle Nanty joue aussi ma mère, elle est très méchante. C’est complètement original, donc allons-y.
Quel type d’élève étiez-vous ?
Cela dépend de la période. Soumis dans le primaire, un peu moins au collège et épouvantable après. Heureusement que mes professeurs ne se sont pas vengé car je serais dans un ravin à l’heure actuelle. Mon ancien professeur d’histoire-géo pensait qu’on était capable de manger des craies, il a dû faire trois cours dans l’année tellement c’était épouvantable.
Vous étiez à l’école avec certains copains du Splendid ?
Oui, j’étais avec Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte et Michel Blanc. On était divisé en deux classes. Le professeur d’histoire-géo a été notre professeur en commun, le pauvre vieux…
Vous incarnez le personnage de Robert Poutifard. Dans votre carrière, quel a été votre meilleur et votre pire personnage ?
Dans ceux qui m’ont le plus apporté, on peut citer Jacquouille dans «Les Visiteurs», Jérôme des «Bronzés», Claude Verneuil de «Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ?». J’ai eu beaucoup de chance dans ma carrière. Certains films n’ont pas fonctionné, certains personnages n’étaient pas au niveau de nos espérances.
Va-t-on revoir un film avec « Le Splendid » ?
Ah… (silence) Pourquoi pas (silence) ? On y pense parfois. On évoque cela comme une éventuelle possibilité. Tout le monde est partant.
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