Christian Clavier et Baptiste Lecaplain : le rire comme psychothérapie !

Baptiste Lecaplain et Christian Clavier face à notre animateur David Barbet © Télépro
David Barbet Animateur

Christian Clavier et Baptiste Lecaplain sont à l’affiche du film «Jamais sans mon psy», actuellement au cinéma. 

Rencontre avec les deux acteurs.

Dans le film, le psy et le patient vont se retrouver dans un cadre familial. C’est un peu « Je t’aime, moi non plus » ?

Baptiste Lecaplain : Oui, je suis en adoration devant mon psychanalyste. 

Christian Clavier : Il a tendance à faire un transfert affectif. Et je reste à distance. Il revient avec ma fille, je tiens à m’en débarrasser car le mec est une énorme tuile. 

Comment avez-vous réagi en apprenant que l’identité du psy et du patient ? 

Baptiste Lecaplain : J’étais excité, c’était une source de motivation extrême. J’ai passé un long casting. Le cinéma français est assez redevable envers Christian. Il est souvent à la base du projet. 

Christian Clavier : Baptiste est un très bon acteur, il est exceptionnel sur scène. Souvent, les gens du stand-up ont du mal à écouter les autres. Il a du fond, on forme un très bon couple dans le film. 

Pourquoi auriez-vous pu aller voir un psy dans votre vie ? 

Baptiste Lecaplain : Moi, je soigne mon hyperactivité par le sport. 

Christian Clavier : On y va avec des soucis. J’ai été psy pendant vingt ans, j’ai vu du monde (rires). On fait du sport pour encaisser les tournages. 

Christian, est-ce qu’on pourra revoir un autre film de « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu » ? 

L’histoire m’a fait hurler de rire. On a fait trois films. Cela m’a permis de côtoyer une nouvelle génération. Le cinéma fonctionne en transmettant aux générations d’après. Je ne pense pas qu’il y aura un quatrième film mais il faut demander au réalisateur. 

Christian, est-ce qu’on pourra vous voir encore au théâtre ? 

J’ai beaucoup joué au théâtre. J’adorerais si seulement je peux jouer et répéter pour 20 représentations. La routine m’angoisse beaucoup. Je fais le métier d’acteur pour changer tout le temps. Je suis contraint au théâtre. C’est une question de production, je ne veux plus jouer longtemps. 

Baptiste, est-ce que vous pensez que votre manque de confiance a eu un impact sur votre carrière ? 

Oui, j’ai refusé deux fois le film « 20 ans d’écart ». Je ne comprenais pas pourquoi je ne devais pas passer un essai alors que je ne me trouvais absolument pas qualifié pour ce rôle. J’ai dit non. 

Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :

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