Ce jeudi à 20h15 sur Tipik, la Belgique affronte la France pour son deuxième match de l’Euro féminin de football. Rencontre avec Cécile De Gernier, consultante RTBF, ancienne joueuse du Standard de Liège et des Red Flames.
Les Red Flames ont fait match nul contre l’Islande, quel est votre avis sur ce premier match ?
Cela a été compliqué, c’est un niveau équivalent à nous. On était fatigué, les jambes étaient lourdes. Ce qui ressort, c’est la fatigue et la chaleur.
Avant d’affronter la France, quel est l’état d’esprit des joueuses ?
Le sentiment de peur n’est pas explicite, je suis persuadée qu’il est présent quand même. Elles sont concentrées, comment faire pour bien figurer dans ce match ? Je pense qu’on y va pour ne pas prendre de claque. Le match de demain ne sera pas décisif pour nous normalement.
Comment expliquer l’écart entre la France et la Belgique dans le football féminin ?
En France, un président (Jean-Michel Aulas de l’Olympique Lyonnais) a décidé d’être une locomotive dans le foot français en investissant énormément. En Belgique, on a dix ans d’écart avec la France, les clubs donnent beaucoup mais il faut que la Fédération suive.
Comment avez-vous vécu l’évolution du foot féminin dans les médias ?
Les images sont meilleures qu’avant. Dans les stades, il y a du public, le niveau a augmenté aussi. Je trouve ça terrible que Tipik et la RTBF Auvio diffusent tout avec des commentateurs vedettes.
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