Sébastien Cauet vient de lancer «Podcast Story», une plateforme avec des podcasts d’univers très différents. Rencontre avec l’animateur de NRJ.
Comment vous est venue l’idée de lancer «Podcast Story» ?
J’ai vu le succès du genre aux États-Unis, et le succès de mes podcasts NRJ. Je me suis dit qu’il fallait y aller. Il n’y avait pas des histoires dans les podcasts. C’est une maison de la presse 2.0. On a des nouveaux sujets à venir, des nouvelles voix. Il y a plein de thèmes à retrouver sur «Podcast Story».
Comptez-vous venir prochainement en Belgique avec ce projet ?
J’ai une envie de sortir de Paris. On a deux bureaux à Tourcoing et Paris. Bruxelles pourrait être une marche supplémentaire dans l’internationalisation. C’est un premier pas raisonnable. L’idée est de monter un studio à Bruxelles avec des voix et des auteurs belges.
Les podcasts sont-ils l’avenir de la radio ?
La radio évolue, ce n’est pas la même qu’il y a dix ans. On a 13 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux. On a éduqué les gens à écouter sur Instagram ou Youtube. Les podcasts, c’est une façon différente d’écouter du contenu. On consommera tout par notre téléphone ou avec les montres connectées. Il faut imaginer là où les gens vont se poser dans les prochaines années.
Vous avez tout le temps travaillé en équipe ou en bande, craignez-vous la solitude ?
Non, je crains le surnombre parfois. Je fais des émissions qui nécessitent une réponse, un ping-pong entre les personnes. Ce n’est pas un monologue. On a besoin de jouer devant un public. J’aime bien être en bande.
Vous animez votre émission sur NRJ avec un coanimateur en Belgique. C’était Dylan dans les premiers mois de la saison puis Mike maintenant. Pourquoi avoir changé ?
Je ne sais pas. Je n’ai pas eu la vraie histoire. On m’a juste dit que Dylan avait moins envie. Mike m’amuse beaucoup, il est très sympa.
Pourquoi n’êtes-vous pas l’animateur des «NRJ Music Awards» sur TF1 ?
C’est une soirée TF1, c’est eux qui choisissent l’animateur. Je n’envie pas la place de quelqu’un. Nikos fait très bien le job. Les critiques à son égard sont un peu violentes. Il faut le faire en direct pendant 3h. Si un jour, on me demande de faire une coanimation, c’est avec grand plaisir.
Y a-t-il encore une chance de vous revoir à la télévision à la tête d’une émission ?
Oui et non. Oui, si le projet est super. Non, si c’est quelque chose que j’ai déjà fait. J’aime l’aspect avec le mélange de la communauté digitale. Maintenant, les gens ont pris l’habitude d’avoir une réponse à une question qu’ils peuvent poser à l’animateur via un réseau social. La télévision va devoir se mettre dans l’aller-retour avec le téléspectateur, ça c’est une forme de télé qui peut m’intéresser. Il n’y pas d’urgence à revenir.
Le retour de «La Méthode Cauet», ses relations tendues avec Guillaume Pley, l’avenir de la radio… L‘interview intégrale en vidéo ci-dessous (si la vidéo ne s’affiche pas, cliquez sur « Regarder sur Facebook ») :
