Catherine Lara : «J’avais les larmes aux yeux»

Catherine Lara © Corbis via Getty Images
David Barbet Animateur

La chanteuse Catherine Lara propose un spectacle mêlant hip hop et violon, à voir le 22 novembre 2024 à Charleroi et le 17 octobre 2025 à Bruxelles.

Rencontre avec l’artiste.

Comment avez-vous eu l’idée de réunir deux styles aussi différents dans un show ?

J’ai vu les danseurs sur scène, j’avais les larmes aux yeux. Ils ont trouvé géniale l’idée d’avoir des danseurs hip hop et moi au violon.

Vos chansons sont aussi des vraies compositions qui peuvent ressembler à celles du cinéma. Avez-vous pensé à être actrice ?

Mes chansons sont des mini-rôles. Il y a une part de théâtre quand on rentre sur la scène. On m’a demandé de jouer mon propre rôle, mais ça m’ennuie de me jouer moi-même. C’est un vrai métier que de faire du cinéma. Il faut écouter l’autre, c’est très difficile d’écouter l’autre avec intelligence.

Vous avez coanimé l’Eurovision. Que retenez-vous de cette expérience ?

J’ai coanimé avec Laurent Boyer. C’était un moment pas inoubliable. Je ne sais pas si j’ai bien fait d’avoir dit oui. Je trouve le niveau assez médiocre. C’est moyen faible. On m’a proposé d’être candidate mais je n’ai pas envie. Je n’aime pas les concours style «The Voice». On n’est pas le plus mauvais, on est celui qui plait à des personnes.

En parlant de concours, vous avez fait «Mask Singer». Pourquoi ?

J’ai fait le lémurien. Il faisait 50 degrés, j’ai failli tomber. Je pensais que j’allais rigoler. J’étais dans un costume avec un ventilateur, je n’arrivais pas à respirer.

Quid de votre présence avec la troupe des Enfoirés ?

J’ai fait 30 ans. J’étais assez ridicule dans les costumes, je n’ai plus envie de ça. Il y a aussi une frustration musicale. Aujourd’hui, on fait deux phrases et on sort, c’est une usine à gaz. Maintenant, c’est l’émission où il faut être. Certains viennent juste le jour de la captation. J’avais poussé une grande gueulante car ils venaient juste le jour de la télévision. Ce n’est pas une émission de télévision, on est là pour une bonne cause. C’est quand même vache, je leur ai dit personnellement. Voilà pourquoi je ne vais plus aux Enfoirés, c’est terminé.

Retrouvez l’intégralité de l’interview en vidéo ci-dessous :

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