Bruno Coppens propose «Le Carnaval des animaux» au Cirque Royal de Bruxelles du 7 au 10 mars 2024.
Rencontre avec l’humoriste.
Pour « Le Carnaval des animaux », quel est votre animal préféré ?
En ce moment, c’est le lion car je l’incarne. Pourtant, je suis né en juin et non en juillet ou août. Je suis un lion parodique qui se croit le roi des animaux mais qui est chassé par les humains. Il essaie de sauver sa peau.
Vous êtes le 7e enfant de la famille. Est-ce évident ?
Je devais m’appeler Benoît. J’ai appris que ma mère a fait une fausse couche, il devait s’appeler Benoît. Entre la perte de Benoît et moi, il y a eu quelques mois. J’ai appris ça à 35 ans. Je suis gémeaux donc on est déjà deux. Je me dédouble avec la scène et mes personnages pour combler un manque peut-être.
Quand vous étiez petit, avez-vous été poussé à faire le clown ?
Quand j’étais petit, j’avais du mal à placer une phrase à table. J’avais des frères qui jouaient au football, j’étais reconnu comme «le frère de». Au fil des années, les autres sont devenus les frères de Bruno.
Vous avez travaillé pour la radio française France Inter avec Stéphane Bern. Quel souvenir en gardez-vous ?
France Inter est une machine, j’avais quelques jours pour préparer une chronique. Quand tu arrives, tu as un horaire précis et c’est très rigoureux. C’était une ambiance un peu tendue car tu dois absolument être performant. C’est une école incroyable de rigueur.
Est-ce fatiguant d’avoir eu plusieurs jobs dans plusieurs pays ?
J’avais «Le Jeu des dictionnaires» en Belgique, «Les Dicos d’or» en Suisse et France Inter. Je devais écrire énormément dans la semaine. Je ne voulais pas prendre un auteur pour m’aider. Un jour, je suis tombé dans les pommes, j’avais fait un enregistrement en Suisse pendant 5h, je suis tombé sur la passerelle de l’avion à Paris.
Cela vous a fait un déclic pour la suite ?
Non, je n’arrive pas à dire non aux gens. Si on m’appelle, c’est que je peux le faire.
Voici quelques extraits en vidéos de l’interview :
