Le dénicheur de talents Bruno Berberes organise des castings le 15 mai à Bruxelles pour intégrer le Dalida Institute, qui a pour vocation de proposer une formation professionnalisante unique en France permettant l’acquisition d’une vision 360 sur l’ensemble de l’industrie musicale.
Rencontre avec celui qui est aussi directeur de casting de l’émission «The Voice» en France.
Qu’est-ce que le Dalida Institute ?
C’est une école concentrée sur les chanteurs, les artistes et la voix. On a énormément de cours particuliers. Il est important aussi de gérer ce qui est autour du métier, je le vois régulièrement avec les artistes de «The Voice».
Faut-il avoir une prédisposition particulière pour être chanteur ?
Oui, il faut avoir l’oreille. Il faut être créatif et savoir pourquoi vous voulez faire ce métier. Il y a deux façons d’aborder le chant : soit se faire plaisir à soi ou vouloir en faire vraiment un métier et partager avec les autres. Il faut surtout oser dans ce métier, il n’y a rien à perdre.
En tant que dénicheur de talents, quelle est votre plus belle trouvaille et votre plus grande déception ?
J’ai plusieurs trouvailles comme Kendji, Slimane. J’ai rencontré Slimane à 14 ans, Louane à 8 ans. On se promène partout dans la francophonie, on rencontre des gens et on arrive à se projeter sur des artistes. Dans mes déceptions, c’est quand je m’occupais de l’Eurovision. Pourquoi la francophonie chante-t-elle en anglais depuis vingt ans ? En France, on chante en français, mais en Belgique, je ne sais pas pourquoi ils chantent en anglais.
Quand on prend les derniers gagnants de «The Voice», peu ont réussi à avoir un succès comme Kendji ou Slimane. Comment expliquez-vous cela ?
On ne peut pas faire des généralités sur ce sujet. C’est des chemins différents pour chaque artiste. La dernière gagnante vient d’être disque d’or, c’est pas mal quand même. Tout ça, c’est le public. Rien ne s’explique, vous pouvez gagner l’émission et il ne se passe rien derrière, et perdre l’émission puis faire une grande carrière.
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