C’est l’une des surprises du Qualimat Télépro 2020 :«On n’est pas des pigeons !» (La Une) est considéré comme le magazine d’information le plus qualitatif par les Belges francophones.
Le magazine des consommateurs emmené par Benjamin Maréchal était en compétition avec des pointures comme «Envoyé spécial», «Cash investigation» ou «Infrarouge» dans cette douzième vague du Qualimat de la télé qui analysait les programmes du dernier trimestre 2019. L’émission ne devance ses concurrentes que d’un cheveu. Et sur le critère du travail journalistique, c’est «Cash investigation» (France 2) qui l’emporte, «Envoyé spécial» sur celui de la découverte.
Tout de même, «On n’est pas des pigeons !» triomphe pour ses sujets spécifiquement belges, les conseils pratiques qu’il prodigue, et surtout, les matières à réflexion données aux téléspectateurs qui, manifestement, apprécient. Il y a là de quoi claironner… Voyons ce qu’en pense le maître de musique…
Comment se traduit la qualité dans «On n’est pas des pigeons !» ?
C’est un principe de base, un préalable, une évidence !
Et en ce qui concerne le travail au quotidien ?
Le travail des journalistes est primordial. Ce sont eux qui investiguent, qui prennent temps nécessaire pour recouper les infos… Et qui sont critiques. Nous nous en rendons vite compte quand nos séquences ne sont pas à la hauteur.
Depuis votre arrivée, l’audience d’«On n’est pas des pigeons !» est en hausse. Que leur avez-vous fait ?
Le pari n’est jamais gagné, j’évite le triomphalisme. Pour l’instant, tout va bien, je croise les doigts. Et surtout, je suis loin d’être seul dans cette émission ! Les collègues, qui sont arrivés en même temps que moi, ont la même vision de ce que doit être une émission de ce type à 18.30 : pertinente, dans l’air du temps, réactive, mais aussi bien rythmée. Et aucun ne ménage sa peine. C’est une chance.
Autour de la table, il y a une vraie bande… Tout le monde s’entend dans l’équipe ?
C’est le miracle. Nous sommes tous différents et en même temps complémentaires. Et puis nous évitons les problèmes d’ego.
On a pu voir un prime d’«On n’est pas des pigeons !» Y en aura-t-il d’autres ?
Toute l’équipe est demandeuse, mais pas à n’importe quel prix. Celui-ci a tout de même demandé six mois de préparation. Et ce n’était pas un luxe.
Donc ?
La chaîne attend une opportunité. Comme je suis un enthousiaste, je prends cela comme un «oui» officieux. Ce n’est en tout cas pas envisageable d’ici à la fin juin. D’autant que nous préparons la fin de saison avec une idée assez chouette qui concernera les téléspectateurs et l’été.
L’émission se décline aussi en radio sur Vivacité avec un autre concept…
Oui, elle contient un quart d’heure de journal consacré à la consommation et un «SOS Pigeons» qui vient en aide aux auditeurs. L’émission fonctionne bien, elle aussi.
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