Benjamin Castaldi : «J’aimerais revenir dès que possible à la télé»
Benjamin Castaldi revient sur son parcours entre «Loft Story», «Secret Story», «Nouvelle Star» ou encore «1 contre 100».
Rencontre avec l’animateur.
Vous êtes à l’origine de la pièce de théâtre « Bungalow 21 », que l’on a vue sur France 2. Pourquoi avoir fait le choix du théâtre ?
Je voulais ramener mes grands-parents dans notre siècle. Yves Montand et Simone Signoret ont été un peu oubliés par les télévisions. J’avais envie de raconter cette histoire d’amour avec la trahison liée à Marilyn Monroe.
Êtes-vous satisfait du résultat au théâtre mais aussi de la retransmission en télévision ?
Oui, on est assez content pour le théâtre. Concernant la télévision, j’avais annoncé que j’allais faire 1.000.000 de téléspectateurs et on a fait 984.000. Le théâtre ne fait jamais énormément à la télévision surtout sur une création. Ce n’est pas énorme, évidemment, ce n’est pas 4.000.000 de téléspectateurs.
Comptez-vous revenir à la télévision ?
Mon métier est animateur. Si on me propose des choses, bien sûr que je peux revenir. Je peux revenir à n’importe quel moment. Il n’y a rien que je ne veux pas faire. J’ai des envies, j’adore les jeux. Je ne suis pas inquiet.
Avez-vous des projets ?
Oui, j’ai un projet d’une émission sur la boxe où des célébrités s’affrontent sur le ring.
Être de nouveau chroniqueur, cela vous plairait ?
On peut être très bon animateur mais pas très bon en chroniqueur. Je ne suis pas chroniqueur. Je ne suis pas génial en tant que chroniqueur, ce n’est pas mon truc.
Vous avez explosé grâce au «Loft Story». Comment s’est passée cette expérience ?
Cela a révolutionné ma carrière mais aussi la télévision. Tout le monde a refusé de l’animer. J’ai dit oui car j’étais en plein divorce donc il fallait que je bosse. Si on m’avait demandé de présenter une émission avec des saucisses au rayon surgelés, je l’aurais fait.
Que pensez-vous de la nouvelle saison de «Secret Story» ?
J’ai regardé un peu l’émission d’ouverture. Je ne trouve pas le casting dingue, ni les secrets. Il se passe ce que j’avais dit avant. La quotidienne n’est pas démentielle concernant l’audience. On n’est plus dans l’événement. Il y a la difficulté de ne plus rien dire que ce soit la relation entre les hommes et les femmes, la religion, etc… On avait des plaintes de la concurrence pour nous faire chier à l’époque déjà. Il faut le refaire sur une plateforme pour être totalement libre.
Pour vous, c’est quoi votre meilleure émission et votre pire émission ?
Celle que j’ai aimé faire, c’est «1 contre 100». C’était un plaisir de fou. «La Nouvelle Star» était très qualitative. J’ai moins aimé faire «La Roue de la fortune», c’était une version low-cost. C’était la roue de l’infortune. On offrait un tire-bouchon et une poêle dans la vitrine.
«Touche pas à mon poste», sa relation avec Michel Drucker, TF1, Christophe Beaugrand… Benjamin Castaldi se livre comme rarement dans l’interview en vidéo ci-dessous :
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